Mon coeur cri de douleur..

Bonjour les mamange

Decembre 2004, je suis diagnostiquee avec le syndrome de cushing. Mon monde s'ecroule. Je suis a un stade avancee et on doit m'enlever mes glandes surrenales rapidement sinon je vais mourir. 9 jours plus tard, on procedait a la chirurgie. Depuis se temps la tout va bien. Il faut dire que ce n'est pas une maladie qui est dure a vivre.
En 2011, a la fin aout, j'ai une douleur atroce au rein droit. Mon conjoint m'apporte a l'urgence ou on me diagnostique une pierre au rein. Lors d'un voyage a montreal quelques mois plus tard, elle decide de bouger. Mon pere m'apporte de nouveau a l'urgence de montreal. La pierre ne passera pas seule, elle mesure 1 cm carre. Le probleme avant de m'operer de nouveau: j'ai fait une embolie pulmonaire le 6 octobre et nous sommes le 16 novembre. Il y a un danger qu'elle se deplace ou que j'en refasse une autre. Les medecins me demandent si je veux attendre un mois, sa serait plus securitaire. Je ne veux pas. Sa fait deja 3 mois que j'endure les crises a tous les jours. Ils m'operent la journee meme. Tout se passe bien. Je prend l'arrivee de l'annee 2012 comme un nouveau depart.
Vers la fin fevrier 2012, j'ai des maux de ventre comme si j'allais avoir mes periodes mais mille fois pire. Je ne dors plus, je ne mange plus et je ne bouge plus. Mon pere me ramene a l'urgence. C'est alors que je vivrai un des plus beaux jours de ma vie.. le medecin m'annonce que je suis enceinte de 5-6 semaines. Je suis en extase. J' A ce moment, ma mere est avec moi. Elle est tres contente elle aussi. Je reviens chez moi et j'annonce la nouvelle a mon conjoint quand il arrive de sa reunion. Il pleure de joie.

Pendant 38 semaines nous avons TOUT fait: nous lui avons parler, nous l'avons cajoler a travers mon ventre et surtout, nous l'avons adorer. Moi je lui disait a tous les jours : Ne me lache pas mon p'tit loup. Pourquoi je lui repetait ca ?.. Je le saurai a l'accouchement..

Le 12 octobre, a 38 semaines, mon conjoint vient au rendez vous a l'hopital avec moi.Bien sur je suis suivie en grossesse a risque a cause du fragmin que jd prend en dose preventive en raison de mon embolie l'annee derniere. Je passe mon echo et le gynecologue vient me voir. Le bebe va bien. On decide de me provoquer aujourd'hui. A 14h, on me provoque avec le tampon d'hormone. 1h apres, je commence a avoir des contractions. A 3h du matin, le coeur d'Emile s'affole mais reste tout de meme dans la normale. Les infirmieres commence a me faire pousser vers 6h40 et j'accouche a 7h12 d'un bebe .... un bebe blanc comme neige... il a le cordon autour du cou mais il n'est pas serre du tout. L'equipe de pediatrie soins intensifs sont dans la chambre. Les medecins le prennent et le depose sur l'incubateur. Je crie : il va mourir. Il ne pleure pas . Pourquoi il ne pleure pas??!!? Je vois le medecin prendre ses petits pieds et les laisser retomber inertes. "Il va mourir! Pourquoi il ne pleure pas!!?!!". Les infirmieres et medecins me felicite mais je ne veux rien entendre. Je sais qu'il va mourir. Je le sens dans mes trips. Ils nous laissent lui donner un bizou et partent avec Emile. Mon conjoint les accompagne. Quand il revient environ 30 minutes plus tard, il me dit qu'Emile a pleurer pendant qu'il se rendait au NICU. Mais je ne suis pas rassuree.. je sens que ca ne va pas.. je le sais. L'infirmiere nous dit de se reposer etant donner que mon travail c'est fait durant la nuit. Vers 12h , 3 medecins entrent en trombe dans notre chambre: Emile ne va pas bien du tout. Sa pression est tres basse et il ne peut pas la tenir lui-meme. Il a un taux d'acide lactique eleve dans le sang et il n'est pas tres reactif. Il a manquer d'oxygene et il a des sequelles mais on ne sais pas encore a quelle echelle. Le soir, mon conjoint part a la maison chercher du linge. Le medecin revient me voir et me dit qu'Emile a des convulsiins.. Je prend sa comme un coup de masse.. Ils doivent lui donner 3 medicaments pour cesser ses convulsions et 2 medicaments pour elever sa pression. Je vais le voir avec mes parents. Je ne veux pas entrer. J'ai peur, je suis decouragee et surtout, j'ai peur de m'attacher parce que je sais que je vais le perdre..j'espere qu'aujourd'hui il ne m'en veut pas d'avoir eu ce moment d'effroi. Je rentre quand meme avec ma mere. Il est si beau, comment ne pas s'attacher..
Lorsque mon conjoint arrive, nous retournons ensemble le visiter a plusieurs reprises. Le lendemain matin, le medecin viennt nous dire qu'Emile sera transferer au CHEO parce qu'il continue a convulser meme avec tous les medicaments. On va le voir avant qu'il parte. Pour la premiere fois depuis 2 jours, je peux le prendre dans mes bras. Je le cajole et je verse un ocean de larmes. Emile se met a faire un mouvement avec sa bouche. Je demande a l'infirmiere pourquoi il fait sa. Elle me dit qu'il a une crise et me l'enleve immediatement pour lui donner de l'oxygene. Pendant la nuit, il avait 2 episodes de convulsions ou il avait manquer d'oxygene et il etait devenu inerte. Je ne l'ai eu que qelques minutes.. a peine 3-4 minutes.. et ils ont quittes. J'ai pu aller le voir plusieurs fois par jour puisque j'etais hospitalisee a l'hopital juste a cote. Ils lui ont fait un ECG qui etait normal. Un EEG qui etait normal.
Le premier medecin que nous verrons nous dira que Emile a la paralysie cerebrale. Mon conjoint et moi lui font part de notre choix de ne pas s'acharner sur notre enfant. Si le diagnostique est trop grave, nous le laisserons aller. Il nous dit que c'est impossible. Si nous arretons les traitements, Emile se deteriorera mais ne mourra pas. Il nous dit que les enfants dans sa condition on souvent, a un certain moment dans leur vie, un probleme du genre de pneumonie et qu'on pourrait le laisser mourir de ca..PARDON?? Mon conjoint et moi sommes atterres..comment peux-t-on laisser un enfant avoir une vie miserable pour ensuite le laisser mourir d'une complication a on ne sais pas quel age de vie.Le lendemain, les medecins avaient pratiquer un IRM a Emile. Quand on entre dans sa chambre, l'infirmiere me demande si je veux le prendre.... je sais des ce moment que c'est termine. Bien sur je le prend et mon conjoint aussi. Nous l'embrassons a ne.plus ne plus finir et versons tout un tas de larmes. Les medecins nous convies a une rencontre a 14h. Il est midi. Deux heures interminables. Lorsque nous arrivons a la rencintre, le neurologue, la neonatalogue et son etudiant et l'infirmiere d'Emile sont la. Le diagnostique tombe: 80% de son cerveau a manquer d'oxygene et a subi des sequelles tres importantes. " Un des pires cas de ma carriere de 10ans" nous dit la neonat. Nous sommes devastes. Le neurologue nous dit alors qu'il connait nos volonte pour Emile alors il nous donneras l'heure juste: Emile ne mangera pas, ne boiera pas, ne marchera pas et ne parlera pas. Comme il connaissait deja nos volonte, ils avaient deja contacter la maison de soins palliatifs pour enfants derriere le CHEO: la maison Rogef. Emile est alors debranche, nous apellons nos familles pour qu'ils viennent nous rejoindre. L'equipe de la maison Roger viennent nous chercher a 7h. Nous faisons la courte marche vers cette maison. Ce fut penible je ne pouvais plus arreter de pleurer en tenant mon enfant. Les soins qu'Emile recevrait serait ceux de confort et il serait nourris seulement si il en demandais. Son cerveau etait tellement affecte qu'il n'en demandera jamais. Je passe la premiere nuit complete avec Emile dans mes bras. Je ne veux pas le laisser , Je l'ai tant attendu et tant desire.. je ne peux pas croire que je dois le laisser aller.. je pleure, je ne fais que sa depuis 4 jours maintenant. Nos familles sont toujours aupres de nous. Emile est toujours dans les bras de quelqu'un sauf pour changer sa couche. La deuxieme nuit, il dort entre mon conjoint et moi. Le 18 octobre, l'infirmiere entre dans la chambre le matin vers 7h30 et Emile a une grosse crise soudaine, il s'etouffe avec sa salive . Il a l'air d'avoir peur et

moi aussi. Dans la journee du 18 octobre, il ne fera que se deteriorer. Il commence a pousser ses derniers souffles ce soir.la. Dans mes bras. Nos.parents passeront la nuit avec nous parce qu'on saitbque ce sera la derniere. Mon conjoint et moi decidons d'aller dormir.. juste quelques heures pendant qu'il a l'air stable.. nos mere viennent nous reveiller malgre quon a pas fermer.l'oeil, a 6h40 le 19 octobre. Emile est decede.. Depuis ce temps, j'ai l'impression de ne plus avoir de raisin de vivre. Je pleure tous les jours. Je m'ennuie terriblement. C'est indescriptible. Je sens un vide profond.. il etait si beau.. comment la vie a-t-elle pu me l'arracher ainsi alors que tout allais bien?! Qu'est ce qui s'est passe??


Emile, maman t'aime. Son coeur cri de douleur et se noie de larmes.. je ne suis plus rien sans toi.. je ne peux pas continuer sans toi..
Je t'aime tellement mon p'tit loup.. tu es si fort... Je t'aime. Je ne peux cesser de te le dire... JE TAIME EMILE..

Chère maman d'Emile,

Il m'est difficile de trouver les mots justes pour t'accueillir ici. Je veux simplement te dire que je te comprends. Moi aussi j'ai perdu mon petit Emile, il y a maintenant plus de 8 mois, en raison d'un manque d'oxygénation les premières heures de sa vie. Nous avons dû, nous aussi, nous résigner à lui dire au revoir. Je comprends la douleur qui te traverse, la sensation de vide, la sensation d'être morte avec lui. Tiens bon, essaie de t'accrocher à la vie minute par minute. Je te promets que l'amour pour ton fils restera et que la douleur, elle, va peu à peu s'estomper --mais cela prend beaucoup de temps.

Perdre son enfant est la pire épreuve d'une vie. Tu as bien fait de venir sur ce site, de ne pas rester seule avec ta peine : ici tu trouveras du réconfort.

Ton petit Emile a senti tout l'amour de sa maman. Les 5 jours que vous avez passé ensemble (en dehors de ceux de la grossesse, bien sûr !) seront à jamais gravés dans ton coeur.

Courage.

Pensées à nos Emiles.

Bonjour mamange de Emile

quelle souffrance.....tu as perdu ton ange un jour après moi et c'était un garçon aussi pas dans les meme circonstance mais la douleur est la meme

je ne sais quoi te dire

je t'envoie tout mon soutien et ma compassion

courage

tendres pensée à ton ange Emile qu'il repose en paix au paradis

Le pire, c'est de ne pas savoir.. les medecins disent que l'incident serait arrive dans les quelques semaines precedants sa naissance...

Pourtant la veille de sa naissance, j'ai eu une echographie avec un doppler du coeur et du cerveau et tout etait beau..alors je ne peux m'empecher de penser que tout est arriver a 3h du matin quand son petit coeur s'est affole. Auraient-ils du me faire une cesarienne d'urgence?? Le medecin dit que son coeur s'est affole si on compare a sa normale a lui mais il est reste dans les normes... je ne sais plus quoi penser??

Pourquoi tues parti Emile? Comment je vais vivre sans toi?? Est ce que je veux vivre sans toi??.. je ne sais pas..:'(

Bonjour Maman d'Emile,

Bienvenue malheureusement parmi nous ; j'espère que nous saurons t'apporter un peu de réconfort. Saches que nous te comprenons toutes.

Les "si" et les "pourquoi" vont te hanter quelques temps, tu devras peut-être accepter qu'il n'y a pas de réponse à tes questions... j'ai connu ça, j'ai connu la réanimation en néonat, j'ai vu ma fille souffrir et se battre pour essayer de vivre. Comme ton petit Emile, le cerveau de ma petite Sirine a trop manqué d'oxygène pour lui permettre d'affronter la vie dignement. Toutes tes questions et cette perte de foi en la vie, je les ai vécues... après 3 mois, je suis apaisée, je pleure toujours, mais moins souvent, et j'avance avec ma petite puce toujours avec moi, au chaud dans mon coeur...

Je te souhaite beaucoup de courage et de trouver quelques personnes de confiance qui sauront t'écouter et te soutenir, pour te permettre avec le temps d'apprivoiser cette douleur qui te paraît insurmontable aujourd'hui.

Prends ton temps, prends soin de toi, parle, avec ton homme notamment, pleure, crie... ici, nous t'écouterons et nous prendons du temps avec toi pour penser à Emile.

Courage.

J'ai l'impression d'avoir perdu mon bebe et mon role..

Je vis deux deuil en meme temps.. celui d'Emile et celui d'etre mere.. J'ai dit a mon conjoint que je croyais qu'il fallais attendre 3 mois avant de reessayer(ce qui me parait deja tres long) et il m'a repondu que lui ne sera pas pret avant plusieurs mois.. depuis qu'il m'a dit ca.. mon deuils'est arreter.. Je ne veux pas remplacer Emile. Je ne pourrai jamais le remplacer. Ca je le sais. Mais ma volonte d'avoir un bebe est une des choses qui me tient en vie apres cette epreuve mais quand il m'a dit sa.. j'ai perdue espoir..

bonsoir maman d'emile

désolé de t'acceuillir parmis nous sache que rien ne remplacera ni personne ton petit emile il restera à jamais dans ton coeur ,en ce qui concerne ton mari peut etre à-t-il encore besoin d'un peu de temps le mien aussi voulais attendre ca me rendais triste aussi mais je voulais que l'ont soit pret tout les deux ,mercredi nous sommes allez chez le gygy celui ci a posé la question a savoir si nous voulions une autre grossesse j'ai dit non pensant a mon mari et la à ma grande surprise il a dit oui ,alors ne perd pas espoir

je t'envoie tout mon soutien


douces pensées pour nos anges

Songul:
Je pense que lui, dans sa tete et son coeur, il a l'impression qu'il remplacerait Emile. Je pense que dans sa tete, il s'est etabli un certain nombre de temps .. nous avons rendez-vouschez le gyneco le 27 novembre pour le rendez-vous de 6 semaines apres l'accouchement et peut-etre auront nous des details sur la cause et les circonstances de la mort d'Emile.

Tantot mon conjoint m'a dit: On aura droit a une famille nous aussi un moment donne.. es tu daccord? Et j'ai prefere repondre "je ne sais pas".. parce qu'on fond de moi, je ne sais pas a cause de ses hesitations a lui..

essayais d'en parler tout les deux explique lui que tu ne veux pas remplacer emile et que rien ne le remplacera mais que tu as besoin d'espoir de te reconcilier avec la vie et savoir ce qui le bloque lui et peut etre aussi que la visite chez le gygy lui fera changer d'avis en tout cas je te le souhaite j'espere que vous aurez des réponses pour emile ,je suis toujour dans l'attente de résultats sur le départ de ma princesse mai je n'ai pas grand espoir d'avoir des réponses

Nous non plus nous n'avons pas beaucoup d'espoir. Les medecins tendent a dire que c'est la faute a "pas de chance".. comme j'ai toujours l'imprssion que cette "pas de chance" est deriere moi a attendre de me refaire du mal. Je suis facher contre la vie. Et decouragee d'elle en meme temps..

Chaque matin, je dois me lever et faire ma journee.. seule.. parce que je n'ai personne a m'occuper puisqu'il est parti..

Dès le jour de la naissance de ma puce (elle est partie 15 jours plus tard), j'ai dit à mon conjoint que si Sirine partait, je souhaitais un autre bébé le plus vite possible... j'ai culpabilisé de penser au décès de ma fille alors qu'elle était encore en vie, mais ce prochain bébé n'est pas un caprice pour la remplacer... c'est, comme le dit si bien Songul, se réconcilier avec la vie... y croire encore... et puis ce besoin infini d'être maman... Mon conjoint, sous le choc, a dit : oui, bien sûr. Puis après le décès de Sirine, il m'a dit d'attendre un peu, pour moi, pour lui, pour Sirine... puis quand j'ai eu mon retour de couches, on s'est dit qu'on laisserait la nature décider... Cela va bientôt faire 3 mois déjà.

Laisse un peu de temps à ton homme, il ne vit certainement pas son deuil de la même façon que toi... parlez en tous les deux, écoutez-vous... Vous êtes tous deux sous le choc, ne vous désunissez pas, ne lui cache pas tes sentiments, parle lui de tes hésitations et laissez vous un peu de temps pour vous deux...

Mais, je te comprends : nous avons un tel vide à combler et un besoin si grand de croire en l'avenir. Nos anges nous accompagneront sur ce chemin, ils nous rendront plus fortes et nous permettront de savourer ce qui en vaut la peine mieux que d'autres.

laurette7
Je me suis sentie exactement comme toi.. et comme tu le dis, j'ai besoin de refaire la paix avec la vie.. cette vie de merde depuis bientot 9ans ou elle me tape sur la tete chaque fois qu'elle en a la chance.. j'ai l'impression que la vie essaie de m'enterrer coup apres coup.. et je ne sais pas jusqu'ou je pourrai endurer.. Emile m'attend de toute facon..

Mon conjoint se refugie en jouant de la guitar. Il arrive de travailler a 3h et il descend jouer au sous-sol meme si cest ecrit dans mon visage : DOULEUR. Je ne peux pas le blamer parce que c'est sa facon d'evacuer et de toute facon.. sa ne doit pas etre trop interessant d'etre avec moi.. je ne fais que pleurer ..
Mon pere a prit 1 mois de conge pour rester avec moi. Il m'amene faire des comissions et faire toutes sortes de choses pour me changer les idees.. mais je n'ai pas le gout de me changer les idees.. je voudrais avoir le temps de vivre ma peine..Emile est decede le 19 octobre, nous devions aller au salon funeraire le 22 octobre et son enterrement etais hier le 3 novembre.. je me sens essouflee et je voudrais qu'on me fou patience.. J'ai envie de crier: EST-CE QUE JE PEUX PRENDRE LE TEMPS DE VIVRE MA PEINE!!! Sans me faire tirer de tous les cotes ou me faire dire : qu'est ce que tu vas faire aujourd'hui? Il faut que tu te changes les idees!...

Dis leur... Dis à ton père que tu es touchée par son attention, mais qu'effectivement tu as besoin de temps pour toi pour vivre ta peine, du temps pour pleurer... Dis à ton conjoint que tu comprends son besoin d'isolement, mais que tu as aussi besoin de pleurer avec lui... Pour ma part, après les obsèques de ma puce, j'ai refusé d'aller chez mes parents, j'ai préféré rester avec mon hommme... Les amis étaient tous en vacances et tant mieux... nous n'avons rien fait de spécial, si ce n'est parler de notre fille, de nous, de notre avenir... ce temps de deuil à deux nous a fait du bien et nous a soudé encore plus. Mais chacun est différent face à la douleur.

Je te souhaite beaucoup de courage. Vis ta peine à ton rythme et ne te retiens pas de dire aux autres ce que tu veux. Prends soin de toi.

Pourquoi ai-je l'impression que tout lque moi je me meurt de mon bebe?? Ils essayent d'etre forts pour moi? Et qui dit que c'est ce que je veux.. j'aimerais que mes proches pleurent et m'expriment leurs douleurs.. mais je suis la seule a le faire..monde est passer a autre chose et ue

que tout le monde le monde est passer a autre chose alors que moi je me murt**

Maman d'Emile, je suis navrée de lire ton récit, navrée de savoir qu'une maman est encore dans la peine, navrée de voir qu'un petit bébé n'a pas eu la chance de vivre sa vie...
Bien sûr, en lisant ton récit, je me retrouve dans ton parcours. Le manque d'oxygène si cruel qui nous fait esperer le miracle malgré tout, qui nous fait guetter le moindre signe, qui nous fait attendre...et le cruel verdict qui nous déchire le coeur à tout jamais. L'attente du départ et l'envol qui nous laisse déchirée.
JE n'ai malheureusement pas les mots magiques qui apaiseront ton désespoir, mais je sais que l'entourage et la communication via ce site m'ont beaucoup aidé. Comme toi et comme beaucoup de mamans endeuillées, j'ai voulu très vite un autre bébé. Ce n'est pas un bébé pansement, bien que cela aide dans le deuil, mais plutôt le besoin viscéral de porter la vie.
Mon conjoint m'a suivi dans ce besoin mais nous sommes tous les 2 agés de 40 ans. Je pense que si nous avions eu moins, peut être que nosu aurions attendus...bien que, je ne sais pas.
Laisses lui peut être du temps, les hommes et les femmes réagissent différemment. Toi tu as porté Emile pendant toutes ces belles semaines, tu as été maman dès l'annonce de ta grossesse, pour un homme la paternité se construit différemment. POur l'instant ton Chum doit être triste de te voir souffrir et il tait lui même ses souffrances. Ne vous enfermez pas chacun de votre coté dans votre chagrin. ESsayez d'en parler.
Quand aux proches, ils ont tous des comportements différents. Ils s'inquiètent plus pour toi. Ils pensent souvent qu'en exprimant leur chagrin, il vont rajouter au tien. N'hésites pas à leur dire que parler d'Emile te fait du bien. Encourages les, montres leur des photos.
Je te souhaites beaucoup de courage dans cette epreuve.
Douces pensées pour toi et pour Emile

Mamange de Emile,

Que dire devant tant de souffrance?

Je reconnais ton besoin de pleurer... j'ai eu ce besoin moi aussi.
Après le décès de notre petite Elza et mon retour de l'hôpital, il nous a fallu régler l'enterrement.
Ma famille et la famille de mon mari ont voulu nous entourer le plus possible, nous n'étions jamais seuls, et il y avait aussi le téléphone qui sonnait sans cesse!
Après l'enterrrement, j'ai voulu passer plus de temps avec mon mari et notre fille et nous avons demandé moins de visites: nous avons eu droit à une semaine plus calme, puis mon mari est retourné travailler. C'est seulement à ce moment que j'ai laissé sortir mon chagrin. Je voulais être 'forte' pour la famille, les amis, mon mari et ma fille et je ne voulais pas (trop) pleurer en 'public' (je ne pouvais pas m'empêcher de le faire, mais le moins possible).
Ce n'est que le lundi où mon mari est retourné travailler que j'ai 'ouvert les vannes'. Je me suis mise à trier les photos de Elza pour les faire imprimer et lui faire un bel album photo. J'ai tant pleuré en les revoyant! J'ai aussi répondu aux cartes de condoléances, toujours en pleurant... mais cela m'a soulagée.
J'ai voulu attendre d'être seule pour tout laisser sortir, par pudeur... et cela a été si pénible d'attendre.

Notre entourage, ton entourage, veut te soutenir, te 'changer les idées' en pensant bien faire, mais n'hésite pas à leur dire que tu veux vivre ton chagrin et ta tristesse.
Comme le dit Sandra, parle de ton petit Emile et montre ses photos. Continue de le faire exister autour de toi, car il vit en toi.
Ce n'est qu'en faisant une place à tes sentiments, en les exprimant et en les acceptant qu'ils s'adouciront.

J'ai versé et je verse tant de larmes encore, mais ça fait tant de bien de pouvoir lâcher la pression. Aménage toi le temps pour le faire et pour penser à Emile.

Courage!

je suis triste de te lire
ton histoire me touche beaucoup
je veux juste te souhaiter du bonheur a venir
prends le temps de faire ton deuil, ton envie de futur bébé est normal. laisse un peu de temps a ton mari et tu verras ton prochain rdv chez le gynécologue sera un déclic pour lui.crois moi

douces pensées a Emile

Marylene:
Merci pour ton soutien. Je pense que mon conjoint voudrait que je me force pour m'en sortir. Il me dit qu'Emile ne voudrait pas que je me laisse aller comme e le fais presentement. De plus, je lui ai fait part que je voudrais recommencer les essais pour un autre bebe. Il m'a repondu qu'il ne serait pas pret avant plusieurs mois. Ca ma completement jeter par terre. Par contre, je pense que je ne l'encourage pas en me laissant sombrer ainsi..

emi: merci. Jespere que tu as raison et que mon conjoint changera d'avis. C'est tout ce que je veux avoir UN enfant. C'est le seul reve qui me reste et qui me permet de marcher sur la mince ligne de la vie..

c'est normal que tu es envie d'un "nouveau" bébé
tu peux parler avec d'autres mamans, on est toutes les mêmes.
essaye de te remonter le moral, je sais c'est facile a dire!
va voir des personnes positives dans ton entourage
parle de Emile, de ton accouchement,....pleure si tu en as envie
Emile a fait et fera parti de ta vie, mais malheureusement il faut que tu avances, il n'es plus là physiquement mais il est dans ton coeur, et dans ta mémoire alors fait le vivre a travers toi.
mais essaye d'avancer.
je pense a toi

ces la premiere fois que je pleure en lisant un temoignage d'une maman!
Ui tu est maman, et ton mari est papa! vous avez fait un choix un choix pour votre enfant, un choix qui pour moi est le meilleur! pour le bébé un choix de parents aimant leur enfant qui ne veulent pas voir leur enfants souffrir!! la tristesse sera tjrs present! je vais pas te dire qu'elle disparait elle diminue ton ptit emile sera tjrs present dans ton coeur, dans ta peau!!!!
courage

gabrielle-ange: merci.

Il est encore dure pour moi de realiser que tout ca est arriver. Nous avions demander a nos proches de vider ma maison des articles d'Emile parce que je n'aurais pas ete capable de le faire moi-meme. Alors j'ai l'impression d'enlever 10 mois de ma vie comme un gros bloc.. comme si ce n'etais jamais arriver. Je suis la seule a pleurer jour apres jour, 24/24h.. les gens essaie de m'aider.. mais je ne sais pas si je veux m'aider moi-meme..