C’est aujourd’hui, c’est CETTE journée de l’année. Ce n’est pas que j’y pense plus, enfin, peut-être oui, j’y pense à chaque seconde lors de cette journée. Il me fait drôle d’être entre ces murs. Être à Ste-Justine en ce 14 août laisse un goût amer, mais en même temps un goût d’espoir. Il y a 5 ans, mon cœur se brisait pour une première fois. Toi, mon garçon, mon amour, tu n’aurais pas le droit au bonheur que je voulais t’offrir. Tu étais pour moi tout ce que je désirais, et sans qu’on ne le demande, j’ai dû te laisser partir. Tu restes, à chaque jour, à chaque moment, mon premier enfant, mon grand garçon, la peine de ma vie. Tu ne me quittes pas, reste toujours dans mes pensées et te dire « Bonne nuit » reste aujourd’hui un privilège que je me garde. Ton grand frère, avec son histoire propre, m’a démontré à quel point si j’en avais eu la chance, je me serais battue pour toi. Oh oui Loïk, mon premier, le premier tome de ma trilogie personnelle, j’aurais fait tout ce qui m’étais en mesure de faire pour t’offrir une belle vie… Les regrets sont partis, la douleur m’a quitté, le temps a fait son œuvre et me laisse ce qu’il y a de plus grand et de plus beau entre nous : l’amour. Un amour qui pourrait tout détruire sur son passage. Un amour plus fort que ce qui est décrit comme étant la vie et la mort. Mon bel amour, mon grand garçon, encore aujourd’hui, je te rends hommage. 5 ans, c’est une nouvelle page qui se tourne. Merci de ton court passage dans ma vie et de tout ce que celui-ci m’a apporté. Aujourd’hui, malgré tout ce qui a pu se passer depuis 5 ans, je peux encore déclarer que j’aime ma vie. J’ai eu 3 merveilleux enfants qui à leur manière m’ont rempli de joie, de peur mais surtout de bonheur. J’aimerais sentir encore ta petite peau sous mes doigts… oh comme j’aimerais pouvoir te prendre à nouveau, mais je me console simplement en me disant que mon cœur lui te berce en tout temps. Vole mon amour, mais ne laisse pas le vent t’emmener loin de moi.