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raumalou

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MessageSujet: article intéressant   article intéressant Icon_minitimeJeu 14 Oct - 12:36

Qui n’a jamais eu peur du monstre caché sous le lit? Dans le terreau fertile de leur imagination, les enfants apprivoisent leurs peurs en toute sécurité. Il en va de même pour les histoires effrayantes qu'ils aiment écouter, confortablement installées dans les bras de papa ou maman!
Ces peurs qu’un tout-petit éprouve s’apaisent ensuite sans toujours disparaître. Cela dépend de sa personnalité et de ce qu’est sa vie. Il n’y a pas de périodes précises où tous les enfants aiment les histoires de loups, de sorcières, ou celles de dragons.
Le bonhomme de la légende


Le Bonhomme Sept Heures est-il le personnage inquiétant qui enlevait les enfants qui ne voulaient pas aller dormir, personnifiant auprès d’eux les peurs et les mystères de la nuit?
Le Bonhomme Sept Heures de la légende québécoise était un être horrible et redoutable, au nez crochu, à la longue barbe et fort poilu, portant un bonnet à cornes, trois ou quatre manteaux enfilés les uns sur les autres et un grand sac sur l'épaule. Il vivait loin des humains, au fond d'une caverne, dans le froid et l'obscurité totale, et ne sortait de sa maison qu'à la nuit tombée pour courir sur les chemins et fourrer les traînards dans son grand sac.
À moins que son nom ne corresponde plutôt à l'adaptation québécoise de l'anglais «bone setter», le rebouteur des campagnes anglo-américaines, généralement une vieille personne aux cheveux gris avec une canne et un sac pour ses remèdes? Certains guérisseurs utilisaient en effet le terme «bone setter» pour leur clientèle anglophone de Montréal, bien que, dans l’ensemble des régions du Québec, on utilise généralement le terme ramancheur.
Au XIXe siècle, différentes régions de France avaient, elles aussi, un Bonhomme Basse Heure (la basse heure étant le crépuscule). Il n’y a pas si longtemps, en Franche-Comté, on menaçait les enfants du Bonhomme Couche Huit Heures s'ils refusaient de se coucher!
Le dangereux croque-mitaine



Pourquoi ce nom de Croque…mitaines? Croque vient évidemment de croquer (pour mordre, manger) ou crocher (attraper avec un croc) et mitaine dériverait de l’ancien français mitte pour chat. Il s’agirait donc d’un croque chat, dont le but est de faire peur aux enfants.

À l’origine, le croque-mitaine était une sorte de loup-garou, se dissimulant dans les lieux sombres et fermés comme un dessous de lit, dans un placard ou dans une cave. Au Moyen Âge on croyait que le croque-mitaine se glissait dans la nuit par la cheminée[1]. C’était un personnage maléfique dont on parlait aux enfants pour leur faire peur et les rendre plus sages, et il servait à marquer les interdits sur des moments ou des lieux considérés comme dangereux. La nuit était traditionnellement dévolue aux démons et aux mauvais esprits.
Être séparé de sa mère est sans doute la première expérience de la peur que connaît le nourrisson et de cette peur découlent toutes celles de la petite enfance: peur du noir et du placard, peur des bruits bizarres, peur de l'inconnu…
Il y a un «calendrier» des peurs à apprivoiser, qui apparaissent à mesure que l'enfant en a besoin. La peur du vide apparaît vers un an, lorsque le bébé se met à marcher, par exemple. Les enfants ressentent un jour ou l'autre la peur d'être abandonné, de mourir, d'être rejeté, de ne pas être aimé, autant de peurs qui sont développées dans les contes de fées et autres histoires effrayantes. Les enfants peuvent alors affronter leurs propres angoisses à travers ces récits et se rendre compte qu'il est possible de les surmonter.
Dans toutes les sociétés et de tout temps, les monstres sous le lit[2] ont existé, sous différentes formes: dragons, vampires, extraterrestres, serpents, sorcières, loups-garous, zombies, araignées et bestioles de tout acabit. Les enfants ont toujours aimé avoir peur, pour triompher de leur angoisse.
Bruno Bettelheim a été l’un des premiers à avoir révélé l’importance des contes de fées, qui « procurent à l’enfant des héros qui doivent s’aventurer tout seuls dans le monde et qui découvrent des endroits où ils se sentent en sécurité, tout en suivant le droit chemin avec une confiance solide.»
Les contes de fées permettent donc aux enfants d’avoir des représentations de leurs propres peurs. Apprendre que les craintes qu’ils ressentent, mais qu’ils ne peuvent dominer, ont été éprouvées par d’autres (les héros) qui ont su s’en débarrasser les rassure profondément. Les enfants aiment avoir peur, mais il s'agit toujours d'une peur maîtrisée à travers un jeu, un récit ou un film. Certains apprentissages ne passent que par la mise en situation. Apprendre à maîtriser sa peur, c'est comme apprendre à faire de la bicyclette: il faut pratiquer souvent!
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