Bonjour Devalia,
Ton poème est splendide et exprime tant ce que nous avons et que nous vivons encore. Moi aussi c'est au travers de l'écriture que j'ai exprimé ce que je vivais, particulièrement la souffrance de l'absence. Je voulais tant faire comprendre aux gens que ce que j'avais vécu était épouvantable, alors que ces derniers banalisent notre souffrance. Et c'est toute notre vie que nous allons vivre ce grand vide. Moi je dis que je suis amputée d'un enfant. Qu'elle a été là, qu'elle fait partie de moi mais n'est plus physiquement avec moi mais je la ressens encore...
Tu sais, ton poème tu pourrais le faire lire à ton entourage, à ceux qui pense qu'on peut passer à autre chose, et qui pense qu'on oublie. Et bien non. On oublira jamais. Notre enfant était là et restera dans nos vies malgré tout. Moi je dis aux gens, que chaque seconde, chaque minute et chaque jour qui passe, c'est une journée que je perd avec ma fille. Et le décompte ce fera ainsi jusqu'à la fin de mes jours.
Je t'encourage à faire lire ton poème à plusieurs personnes. Comme ça les gens pourront voir l'ampleur qu'est perdre un enfant, aussi petit soit-il.
Bravo. Je me suis reconnue dans ce que tu as écris.
Bonne fin de semaine!
Patricia maman de Adam (4 ans) et de mon ange Élyse