Nos Petits Anges au Paradis
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 Notre sacrifice

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Sandygass




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MessageSujet: Notre sacrifice   Notre sacrifice Icon_minitimeMar 11 Nov - 23:28

je m'appelle Sandrine et j'ai 33 ans. Je suis maman d'un petit ange qui s'est envolé le dimanche 9 novembre. C’était ma première grossesse, un bébé qu'on avait mis mon mari et moi, 6 mois à concevoir. 6 mois qu'on trouvait si long, mais une fois que le test de grossesse est devenu positif, nous avons tout oublié, nous nous sentions pousser des ailes, nous étions le couple le plus heureux du monde.
Le 16 juillet 2014, je décide de faire un test de grossesse après un retard de deux jours. Je savais que cette fois on y arrivait puisque mon cycle était très régulier. Mais cette grossesse n’était pas notre unique projet. Nous venions juste de recevoir nos visas de résidents permanents canadiens. Nous décidons mon mari et moi de ne prendre aucun risque, pas question de voyager avant mi septembre. Nous voulions dépasser le cap des fameuses 12 semaines.
Nous arrivons a Montréal le 13 septembre 2014, je n’étais pas en terre étrangère puisque j'y avais vécue plus de 3 ans pendant mes études universitaires. C’était un retour pour moi, c’était mon deuxième chez moi en plus ma sœur s'y est installée depuis 2009. Pour mon mari, les choses étaient différentes, il n'y était jamais venu. Notre installation se fait facilement sur tous les plans administratifs, notre nouvelle vie peut commencer.
La semaine qui suit notre arrivée, je commence a saigner avec de grosses douleurs au ventre. Je venais d'arriver et donc je n'avais pas encore de gynécologue. Je décide de me rendre aux urgences de l’hôpital juif le jeudi 18 septembre. Apres plus de cinq heures d'attente, de prise de sang et de prélèvement d'urine, le médecin me reçoit enfin. Il me fait une échographie, notre bébé va bien, son cœur bat normalement et il gigote bien. J’étais à 13 SA et sa taille correspondait à mes dates. Je lui parle de mes fibromes utérins et lui demande s'ils peuvent être responsable de mes saignements et douleurs. Mettent-ils la vie de notre petit bout en danger? le médecin ne sait pas, ce n'est pas un gynécologue. Il me rassure et j'en profite pour lui dire que je venais d'arriver au Canada et que je n'avais pas de gynécologue. Il me dit de ne pas m’inquiéter , qu'il allait me référer à un de ses collègues de l’hôpital, me promet que je recevrai très prochainement un appel de la secrétaire du gynécologue. Il me renvoie chez moi et me disant que mes résultats sont corrects et qu'ils ne montrent aucun problème, ma grossesse évolue bien. Nous rentrons donc chez nous inquiets et impuissants. Les jours suivants, je commence a chercher par mes propres moyens un gynécologue qui accepterait de suivre ma grossesse. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit un véritable parcours du combattant, aucun médecin ne prend de nouvelles patientes. Je cherche, j'appelle, je me déplace, mais personne n'accepte de me suivre. Entre temps, mes saignements continuent et mes douleurs diminuent. Je sens que je ne vais pas bien même si je n'ai plus mal comme avant. Je décide donc de retourner aux urgences du même hôpital, même procédure et même attente, un autre médecin qui me rassure car l’échographie montre un bébé en pleine forme. C’était le jeudi 25 septembre et j’étais a 14 SA. Je dit au médecin que j'attend toujours l'appel de la secrétaire pour mon suivi de grossesse, il me rassure et me demande de patienter. Une infirmière, qui j'imagine a pitié de moi me conseille de me déplacer, de ne pas attendre l'appel et de ne pas appeler le standard non plus. Elle me dit que ma meilleure chance est de me déplacer. Le 1er octobre, je me rend pour la troisième fois à l’hôpital juif de Montréal avec le 
papier remis par le médecin. La personne qui me reçoit me dit clairement que le service ne donne pas de rendez-vous. Je lui montre le papier du médecin, et la, elle me dit que la seule chose qu'elle peut faire c'est de le photocopier et de le glisser dans le casier du médecin. Je n'avais pas d'autre choix que d'attendre ce fameux appel que je ne recevrai jamais. Nous commençons a avoir peur et même à regretter notre décision. Pourquoi ne pas avoir attendu la venue du bébé avant d’immigrer? Mais je refuse d'abandonner, ce n'est pas possible que dans une ville comme Montréal, qu'une femme enceinte soit livrée à elle même. Je me reproche de chercher aux mauvais endroits et donc je décide de ne plus aller à l’hôpital juif. La nuit du vendredi au samedi 4 octobre je me réveille en sursaut en ayant l'impression d’étouffer. Je ne suis pas bien, j'ai envie de tousser, je tousse et je sens un liquide chaud couler entre mes jambes. Je cours dans la salle de bain, et la un flot de sang, beaucoup de sang, j'ai tellement peur pour mon bébé. Je suis à 15 SA et 2 jours, je suis une future maman perdue, inquiète. Je pleure et je commence à baisser les bras, mais ma sœur et mon mari sont la. Ils m'encourage, pas question d'abandonner me dit ma sœur, on veut ce bébé. Ils m'habillent et cette fois on choisi d'aller aux urgences de l’hôpital Jean-Talon. On est le matin du samedi 4 octobre, il n’y a pas beaucoup de monde. Je suis reçue très vite cette fois par le médecin, une femme tellement gentille. Pas de prise de sang ni d'urine, juste une échographie et surprise, à la différence des deux autres médecins rencontrés à  l’hôpital juif, elle prend le temps d’écouter toute mon histoire. Elle me fait une échographie, mais ne s’arrête pas juste au cœur du bébé. Elle va examiner mon placenta et remarque qu'il est trop gros. Elle m'envoie faire une échographie avec un radiologue. Celui-ci me reçoit tout de suite et je passe presque une heure avec lui. Il me demande de retourner dans la salle d'attente le temps qu'il transmette les résultats au médecin. Dix minutes plus tard, le médecin m'appelle de nouveau, conclusion du radiologue, j'ai un décollement sur 50% de mon placenta. Il pense que mes fibromes ont saigné et que l’utérus en se contractant pour expulser le sang a décollé mon placenta. Elle me demande de rester aliter, aucun effort, pas de relation sexuelle etc. Comme j'ai des contractions, elle me prend rendez-vous chez un gynécologue pour le lundi 6 octobre.Elle veut savoir si j'ai besoin d'un cerclage. Le lundi on retourne à l’hôpital Jean-Talon, le médecin me reçoit et me fait un examen du col, conclusion: mon col est tonique et bien fermé et donc je n'ai pas besoin d'un cerclage. Il est au courant que je n'ai pas de suivi et me propose d’être mon gynécologue, j’étais tellement heureuse si vous saviez. Mais la minute qui suit, désillusion totale. Il ne peut pas me voir avant le 18 novembre, c'est-à-dire plus de deux mois après mon arrivée au Canada. Deux mois sans suivi alors que j’étais enceinte de plus de 15 SA et que j'avais un décollement du placenta. Il me rassure en me disant que le décollement du placenta ce n’était pas bien grave et que ça passait avec de l'acide folique. En attendant, il m'envoie voir sa secrétaire pour qu'elle me donne les papiers des examens à faire à l’hôpital St-Mary où je devrais accoucher. Même si mon rendez-vous est éloigné, je me rassure en me disant que c'est mieux que rien. En attendant je suis les conseils du médecin des urgences et je m'alite. Je me documente beaucoup en lisant un livre de grossesse et en allant grappiller des informations sur internet. Je ne sors que pour aller faire mes examens médicaux, l’échographie morphologique sera prévue pour le 11 novembre, c'est-à-dire aujourd'hui. Ce que je ne savais pas, c'est que je n’atteindrai jamais cette date puisque le jeudi 6 novembre vers 14 heures, mes douleurs recommencent, mais cette fois aucun saignement. Je suis à 20 SA pile et j'ai peur, j'ai comme un pressentiment, mais je refuse de m’écouter. Je reste allongée en espérant qu'elles vont passer comme d'habitude, mais aucune amélioration. C'est pire puisque les douleurs se transforment en contraction dans la nuit, mon ventre et mon dos me font mal comme jamais. Je ne dors pas de la nuit et le matin du vendredi 7 je me lève en même temps que mon mari qui a commencé à travailler. Je refuse de l’inquiéter mais je lui dis quand même que je vais me rendre à l’hôpital Jean-Talon. Il décide de ne pas aller travailler, il veut appeler son service mais je le raisonne en lui disant que nous avons besoin d'argent, notre bébé a besoin qu'on soit prêt financièrement pour l'accueillir. Cela faisait juste quelques semaines qu'il avait commencé à travailler, qu'allait penser son chef s'il s'absentait dès le début? Je réussi à le convaincre de me laisser y aller seule, je détends l’atmosphère en lui disant que j'ai trouvé le moyen de contourner le système puisque mon suivi de grossesse se faisait aux urgences des hôpitaux. Il rigole mais me dit que les médecins des urgences n’étaient pas des gynécologues. La preuve, les deux premiers que j'avais rencontrés à l’hôpital Juif n'avaient même pas été capables de voir mon décollement du placenta. Je sais qu'il a raison, mais quel choix avais-je? Me revoilà pour la quatrième fois aux urgences, je suis prise en charge très vite à l’hôpital Jean-Talon. Je commence à aimer le service des urgences de cet hôpital, puisque les femmes enceintes passent très vite au triage. J'attendais plus de 4 ou 5 heures à l’hôpital Juif alors qu'ici tout est différent, par contre l’hôpital n'a pas de service obstétrique. Le médecin me reçoit, est désolé d'apprendre que je n'ai toujours pas commencé mon suivi de grossesse à 20 SA malgré tous mes problèmes de santé. Par contre, il ne peut rien faire pour moi puisqu’à partir de 20 SA, on doit se rendre directement à l’hôpital ou on est censé accoucher. Comment pouvais-je le savoir? Il me rassure et m'examine tout de même, il trouve mon ventre très dur, il appelle l’hôpital st-Mary et les préviens de mon arrivée. Il leur transfert mon dossier médical et me demande si je suis capable d'y aller en taxi ou si je préfère l'ambulance. Comme ma sœur m'a rejoint entre temps, je choisi de me rendre avec elle en taxi. On arrive très vite à l’hôpital St-Mary où on me prend en charge rapidement et on décide de me garder pour la nuit. Mes contractions sont régulières et très douloureuses, la gynécologue vient enfin m'examiner, elle me fait une échographie et mon beau bébé va toujours très bien, il fait sa vie tranquillement dans ce ventre qui me fait tellement souffrir. Par contre mes fibromes ont énormément grossi ces dernières semaines, je lui demande si un bébé peut évoluer avec ces grosses masses. Elle me dit que oui mais n'a pas l'air très sure de sa réponse. Je suis mise sous morphine et tylenol mais je peux vous assurer que j'ai senti toutes les contractions. Mon mari me rejoint après le travail et reste avec moi la nuit, une nuit ou je ne pourrais pas fermer les yeux encore. On me donne des calmants régulièrement mais je ne comprends pas pourquoi ils n’arrêtent pas les contractions. N'existe-il pas un médicament qui peut les arrêter pour nous permettre de garder nos petits au chaud plus longtemps? Le samedi 8, je me réveille fatiguée mais la douleur est toujours présente, je crois que j'avais fini par l’intégrer dans mon corps. Pour moi, être enceinte signifiait avoir tout le temps mal et je n'arrivais plus à décrire mes sensations au personnel soignant. Était-ce des contractions que je sentais ou des crampes, je ne savais plus, j’étais perdue au milieu des questions des infirmières et des médecins. La gynécologue m'a même dit qu'elle ne pensait pas que je ressentais des contractions et que c’était certainement des douleurs causées par des fibromes et que ça passerait avec des calmants. Elle m'a dit que si c’était des contractions et que j’étais en travail, je n'allais pas être capable de discuter avec elle. Elle a quand même décidé de me prescrire une échographie que j'ai faite vers 14 heures et comme la veille mon bébé allait bien. Je doutais de moi, de mes sensations, de mes douleurs, les membres de ma famille me répétaient souvent que j’étais douillette. Peut-être avaient-ils tous raison, je ne savais plus rien, mais mon petit amour allait bien et s'il fallait que je traverse toutes ces épreuves pour le mettre au monde, alors j’étais prête a tout supporter et même bien plus encore. Donc découragée de ma prise en charge, j'ai demandé à rentrer à la maison si le médecin me prescrivait des calmants. J'ai eu une ordonnance de Morphine et tylenol et comme conseil d'appeler mon fameux gynécologue si je ressentais des douleurs, et si j'avais des pertes de fluides ou de sang de revenir à l’hôpital. J'ai donc quitté l’hôpital vers 16 heures toujours accompagnée de mon mari et de ma sœur, mes deux rocs. Je savais que je n'allais pas bien et pourtant j'ai décidé de sortir de l’hôpital, j'ai laissé le personnel soignant me faire douter de moi, de mes sentiments, de mes sensations et de mon intuition. J'ai mangé, pris mes calmants et me suis couchée tôt pour me réveiller quelques heures après, vers 3 heures du matin par des contractions horribles qui arrivaient aux 4 minutes. Quelques minutes après une violente contraction, j'ai senti ma poche des eaux se fissurer et le liquide se répandre entre mes jambes. J'étais sur mon lit enceinte de 20 SA et 2 jours et je savais que mon bébé était parti. Je ne pleurais pas au contraire j'étais très calme et je donnais de mon lit des ordres à mon mari . J'avais tellement pitié de lui, le voir se battre avec ses habits, garder le contact avec les services de 911, les gestes les plus simples lui demandaient tellement d'efforts. Les secours sont arrivés et m'ont conduit à l’hôpital le plus proche de chez moi. On n'avait pas le temps de traverser toute la ville pour se rendre à St-Mary. Cela m’était égal, aucune structure de santé n'avait voulu de nous quand on allait bien, plus rien n'avait de l'importance. On est arrivé à l’hôpital de Maisonneuve-Rosemont très vite, on nous attendait aux urgences et j'ai été examiné par le médecin en attendant que la gynécologue arrive. Mon mari et moi étions seuls dans la pièce et il me regardait hurler toutes les deux minutes et me vider de mon sang petit à petit. A chaque contraction je ressentais l'envie de pousser, je ne pouvais plus attendre. Quand la gynécologue est enfin arrivée elle a fait une échographie en vitesse, je ne voulais pas regarder, je savais déjà ce que j'allais voir, mais mon mari a quant à lui regardé et il a vu notre bébé qui ne bougeait plus. Les contractions étaient si intenses qu'une minute après j'accouchais de mon petit amour. Je me suis redressée et je l'ai pris des mains de la gynécologue. J'ai vu et porté mon petit bébé qui m'a rendue tellement heureuse en si peu de temps. Mon espoir et mon futur se sont envolés avec lui. En ce moment je ne vis que pour mon mari, je n'ai rien d'autres à par lui qui m'insuffle autant d'amour. Je sais que retrouverais le sourire un jour, mais cette souffrance est intolérable. C'était un bébé de 20 semaines, mais on l'aimait tellement.
Ce matin, nous avons reçu un appel de l’hôpital de Maisonneuve-Rosemont, la gynécologue qui a fait mon accouchement souhaite me prendre comme nouvelle patiente et m'a donné rendez-vous pour le 15 décembre. Aurait-il fallu la mort de mon bébé pour que je puisse avoir un suivi gynécologique? Est-ce le sacrifice à faire quand on arrive comme moi au «mauvais moment»? Sommes-nous vraiment en occident dans un pays dit développé? Nous n'avons aucune réponse à ces questions, tout ce que nous savons, c'est que cette immigration nous a coûté l'être le plus important.
Merci à ceux et celles qui me liront et excusez moi pour ce texte si long. Je souffre avec vous comme vous souffrez avec moi.
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MessageSujet: Re: Notre sacrifice   Notre sacrifice Icon_minitimeMer 12 Nov - 0:30

Bonjour et malheureusement bienvenue sur ce forum pour partaget ta douleur. Personne ne peut mieux te comprendre dans cette épreuve s'il ne l'a pas véçu lui même. Tu auras beau avoir des messages de reconfort mais ta douleur restera la même enfoui au profond de toi même. Avec le temps, la douleur va surement s'en aller mais tes pensées pour ton bb cheri ne s'envolera jamais.
Ton message n'est pas long comme tu le dis car il te permet de te dévoiler et de faire ressortir ton ressentiment. Comme toi, j'ai immigré au Canada, et jusqu'ici 3 ans aprés, j'ai perdu 3 bébé anges tous à 21 semaines et quelques jours. Sans explications, aux deux premiers, les medecins n'ont pas pu donné la cause des décès même aprés l'autopsie du 1er. A la 3eme perte qui date de juillet j'ai été hospitalisé car a une echographie de routine demandé par moi même, avec précision du medecin que je voulais lors de la prise de RDV, celui-ci a détecté un début d'infection qu'il n'a malheureusement pas pu arrêter et conclusion perte du bb une fois de plus. Alors qu'une semaine avant j'avais fais une echographie mais le médecin qui a analysé les résultats n'a rien vu. La technicienne echographe avait un doute c'est pourquoi j'ai insisté pour prendre un RDV une semaine après bien que ce médecin était reticent a me donner la permission de prendre un RDV j'ai insisté car j'approchais de la période de mes deux derniers fausses couches et je stressais, je voulais être rassuré. Ce médecin trop pressé ce jour la n'a rien vu du début de l'infection qui parait t-il avait déja commencé. L'hopital a plusieurs medecins, des bon et des pas trop bon, on ne sait jamais sur qui tombé malheureusement.
Moi j'ai eu la chance si je peux dire d'avoir un medecin de famille dès que je suis arrivé mais qu'Est ce que ça change. Cela n'a pas empêché que le suivi de grossesse se passe mal.  Un medecin lorsque je sortais de l'hopital a eu pitié de moi sur le coup au point de me donner son contact email de lui ecrire en automne pour voir si on pouvait avoir un suivi mais alors... je lui ai ecris deux fois déja sans réponse donc si je veux me relancer je ne dois pas compter sur lui. Mais une chose est certaine, s'il m'arrive de retomber enceinte ce que je souhaite, je changerai de medecin.
Pour conclure, je vais te dire d'être forte, t'a déja été courageuse de vivre cette terrible epreuve. Ton mari te soutient c'est un plus et c'Est important. Ton petit ange veuille sur toi et il ne voudrai pas que ses parents cheri souffrent. soit confiante en la vie et la vie te sourira. Mets ta confiance en Dieu, il n'oublie personne malgrès les épreuves que nous traversons.
une maman ange qui te comprends et te soutient.
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ezbiétha

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MessageSujet: Re: Notre sacrifice   Notre sacrifice Icon_minitimeMer 12 Nov - 11:31

Toutes mes pensées vont vers toi , ton mari et ton ange.

Je me suis dis les mêmes choses et posée les mêmes questions suite aux décès de nos bb en Mars 2013.

Des années de pma , une mutation professionnelle qui nous fait " simplement " changer de région et , une pds positive... enfin..et , la  première écho qui  révèle trois cœurs qui battent et , à partir de là , tout est devenu compliqué dans cette " nouvelle " région.

Une mauvais gynéco de ville (donné par une connaissance )qui est pourtant attachée a un hôpital coté et fait des suivies pma..elle me parle à 12 sa d'un col un peu court mais , malgré mes inquiétudes , ne me donne aucune recommandation , aucune à part " vous verrez cela avec le Professeur machin avec qui vous avez rdv.." dans un mois !!

Le Professeur Machin avec qui 15 jours avant nous avions discuté de réduction embryonnaire et qui en sortant me précisait " ah non , moi je fais que les échos et certaines interventions importantes , pas de suivi obstétrique !! mais allez au prise de rdv , on va vous trouver quelqu'un"

Donc là , j'avais déjà perdu un mois pour avoir un rdv avec un spécialiste grossesse à risque qui bien sur sont débordés où en congrès..

bref , J' en suis sortie de cette écho à 12 sa en me disant " bon , calmes toi c'est son boulot , elle sait que c'est une grossesse à risque , précieuse..fais confiance"..mes proches me disaient pareil " t’inquiète"..

Un mois après , a mon rdv avec le professeur Machin , j'étais hospitalisée en urgence..col pratiquement effacé...poche bombante...on m'a posé un pessaire ( cerclage en silicone )...j'ai tenu deux mois à l’hôpital et encore ils voulaient me renvoyer chez moi mais là je ne me suis pas laissée faire et j'ai arrêté de les laisser me dire leur phrase " mais non ,ça va aller gnagna.. c'est le protocole..gnagnagna...vous serez mieux chez vous gnagnagna"

Suite à ça..et bien , j'ai eu des pseudos excuses et une mini reconnaissance de certains médecins mais toute discrète du fait qu’effectivement il y avait eu un souci dans le début de ma prise en charge.

J'avais tout géré seule : savoir ce que je devais faire , avec qui   prendre rdv etc...et malheureusement à chaque fois j'ai pas eu le bon médecin en tout cas pas celui capable de véritablement gérer sérieusement et avec poigne ce type de grossesse...j'ai eu des " mais non , ça va le faire...prenez rdv  , télèphonez .." débrouillez vous en somme.

Aujourd'hui je sais qui va me suivre.
Je l'ai rencontré.
Il avait son bureau à coté du premier professeur que j'avais rencontré ..juste à coté.C'était avec lui que j'aurais du avoir rdv en Décembre 2012 , c'est lui le spécialiste des grossesses à risque mais on m'a orienté ailleurs...

Une histoire de porte , de direction , de connaissances...car pour rencontrer ce médecin après la perte de mes bb ,  je suis passée par une échographiste qui après avoir écouté mon histoire a décroché son tel et a pris rdv directement  pour anticiper sur une éventuelle grossesse , je dois être cerclée mais d'une certaine façon...

Voilà , sacrifice ! douleur ! attente! pourquoi ?!

c'est mon quotidien... je comprends donc ta colère et ce sentiment d'impuissance alors que nous avons tout fait pour qu'il se passe quelque chose rapidement.

Tendre pensée à nos anges.
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Milla




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MessageSujet: Re: Notre sacrifice   Notre sacrifice Icon_minitimeMer 12 Nov - 16:25

Bonsoir Sandy, quelque soit l'âge de notre enfant: qu'il soit dans notre ou dans nos bras.... On les aime. Sois en fière... Et tu en feras ta force.
Plein d'amour a ton ange.
Bisous Margaux je t aime
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