Augustin, mon amour.

Bonjour les mamanges,

Voilà, je vous rejoints en tant que mamange.
Avec mon conjoints, nous avons décidé en octobre 2017 d'avoir notre première enfant. En janvier, j'apprend la bonne nouvelle, je suis enceinte.
Petit bébé surprise prévu pour le 8 octobre 2018.
Grossesse qui se passe à merveille.
Nous apprenons en août que j'attend petit garcon, le sage femme a oublié que nous souhaitions pas savoir le sexe. Nous étions déçu mais content à la fois. C'est décidé, ce sera un petit Augustin !!

Fin septembre petit contrôle par la sage femme de l'hôpital, je lui indique que je trouve que bébé bouge beaucoup moins. Elle me rassure et le dit qu'à 1 semaine de la DPA c'est normal.
Quelques jour plus tard je ne sent plus mon bébé bouger. Je le sait, je le sent et je pleure.
Avec mon compagnon nous allons au urgence, deux jours avant ma DPA, le verdict tombe. Le cœur s'est arrêté. On me fait une grosse prise de sang et on me donne 3 cachets pour préparer mon col.

Je rentre à l'hôpital le lendemain soir pour déclencher l'accouchement. Entre temps nous avons annoncée la nouvelle aux familles et amis, le plus dure moment de notre vie.

À notre arrivé la gyneco de garde m'explique qu'elle vas me poser un balon pour favoriser mon col alors ouvert que de 1 sur toute la longueur.
Au bout de 30 minute de tentative de pose, elle abandonne. Je souffre terriblement, mais ma douleur intérieur est encore pire.

On nous installe avec mon conjoint dans une chambre isolé, loin des pleurs de bébé de ces maman chanceuse.
21h30, j'ai des contraction toute les 4 minutes.
23h30, pose de la péridurale, je suis dilaté entre 4 et 5.
10h53, je suis dilaté à 9, mais j'en peux plus. Je sent que bébé se présente et je doit pousser. La sage femme me laisse faire. Je pleurs de devoir lui donner mon bébé.
11h23, mon merveilleux bébé est là.

Nous avions espoir que ce soit le cordon le fautif, mais non rien à l'accouchement...

Nous avons eu notre fils dans les bras. Nous lui avons dit au revoir et surtout à quel points nous l'aimions.

Il me manque tous les jours. Je tiens grâce à mon conjoint qui sait être fort pour nous deux. Et j'espère être assez forte pour lui quand il en aura besoin.

Maintenant j'attends de savoir pourquoi ? Nous avons demandé l'autopsie. Même si nous savons qu'il y a peux de chance que nous ayons une réponse.

Nous avons envie de refaire un bébé rapidement. Pas pour oublier mon fils, mais pour lui donner un petit frère ou une petite sœur.
Nous ne savons pas trop quand reprendre les essaies.

Mon amour, mon petit Augustin. Tu es partie le 08/10/2018, mais sache que ton papa et ta maman t'aime plus que tout au monde.

Je suis terriblement désolée de t’accueillir ici...tu trouveras tout le réconfort nécessaire. Ton histoire me touche particulièrement car mon ange devait naître le 5 octobre 2015 et finalement mon deuxième espoir est arrivé le 5 octobre 2018...les dates sont proches!

Le temps ne changera pas ton amour pour ton fils mais apaisera un peu la douleur...

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J'essaye d'être forte, mais les jours passe et il me manque encore plus.
Je ne comprend pas comment ce genre de chose peut arriver à 41 Sa...

Au bout de combien de temps as tu décider de refaire un bébé ?
Ce n'est pas difficile d'avoir la même date pour ton ange et ton bébé espoir ?

Je craind de relancer les essaies et que le terme soit le même qu'augustin. Peur que la même chose se reproduise...

J’ai repris les essais toute de suite après mon ange. Mais je pense que je n’avais pas fait mon deuil, j’ai mis 9 cycles à tomber enceinte...

Jusqu’à que Léon soit bien vivant dans mes bras j’ai détesté avoir la même date et maintenant je suis apaisée...je le vis comme un joli signe de mon ange

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Bonjour,
Je suis sincèrement désolée de t'accueillir ici.
Augustin quel joli prénom...
Oui c'est terrible de se dire que de ce cauchemar ne sortira peut être aucune explication médicale, je suis moi même dans l'attente de l'autopsie pour mon petit Maxence parti le 9 août.
Je te souhaite beaucoup de courage, à toi et ton conjoint.

Damedessus: nous aussi nous allons reprendre les essais des que j'aurais l'accord du gynécologue.
Très beau prénom Léon, c'était notre deuxième choix.
La même DPA est peut être un signe de ton bébé ange. Je me plaît à croît qu'ils veillent sur nous.

Thianca: mes sincères condoléances pour ton petit Maxence. La vie est tellement injuste...
Depuis le 9 août, aucun résultat de l'autopsie ?
Tu as repris les essais ou pas encore ?

Bonjour,
Désolé de t accueillir ici.
Je voudrais juste revenir sur tes lignes.
Non n essaye pas d être forte c est l erreur que nous voulons toutes faire, 5 mois après avoir perdu mon fils je réalise enfin que non je ne peux pas être forte face à ce traumatisme qu il me faut du temps.
N hésité pas à consulter un psy de la maternité qui s y connaît en deuil périnatal car non ça ne passe pas comme ça , je l ai compris très tard donc si ça peut t aider.
Je t embrasse affectueusement

Aujourd'hui, j'ai fait une séance d'acupuncture pour me permettre de moins pleurer la nuit et m'aider à évacuer le chagrin. Ça a eu pour effet de me faire pleurer encore plus...

Chaïd2018: mais si je ne doit pas être forte, comment je vais surmonter cette épreuve ?

Mercredi nous revoyons le psy de la maternité que nous avons vu le jour de l'accouchement.
Je me sent très soutenu, notamment par la sage femme qui a suivi ma grossesse. Elle est merveilleuse.

Je me sent incroyablement vide...

Bonjour,
Oui pour l'autopsie on nous a dit 3 mois minimum d'attente...
Comme le décès de notre petit ange est survenu au mois d'août, période de vacances, on ne s'attend pas à avoir les résultats avant fin novembre.
Maxence n'avait aucune anomalie apparente, donc on ne s'attend pas non plus à avoir de réponse...
C'est bien que tu vois la psy c'est important de parler, de ne rien garder pour soi, de s'épauler avec son conjoint car chacun vit le deuil à son rythme.

Bonjour,
Je te lis et même si nos histoires sont différentes je me revois un an en arrière avec les mêmes sentiments, les mêmes questions dont ce fameux "comment se relever de cette épreuve insoutenable "
La perte de ton Augustin est très récente, autorises toi ces larmes, je pense sincèrement que rien ni personne ne pourra les atténuer en ce moment, en pleurant tu évacues beaucoup de choses même si je sais qu'à la longue c'est épuisant.
C'est très bien que tu sois suivie et que tu te sentes soutenue et comprise.
Même si ça te paraît inimaginable maintenant, le temps fait bien les choses et atténue le chagrin.
Lorsque j'ai perdu mon fils à 26sa en juillet 2017 j'ai traversé toutes ces étapes du deuil difficilement (Mais merci aux mamanges de ce forum par ailleurs ) et aujourd'hui un an après (ma dpa était le 30/10/2017) j'aborde cette période de à vie avec plus d'apaisement et de douceur. Je peux en parler sans pleurer systématiquement.
Je te souhaite cette apaisement. Sois forte quand tu le peux et le reste du temps autorises toi à l'être un.peu moins. Plein de courage et pensées pour nos anges

Bonjour à toutes,
Aliceliansacha : je tombe sur ta réponse qui me fait du bien au coeur.
De savoir que toi aussi tu étais comme ça et que tu t en ai sorti donne de l espoir.
Je voulais simplement savoir si toi aussi tu es tombé en dépression , c est ce que me dit la psy et si oui peux tu m en dire plus si ca ne te dérange pas car apres 5 mois je me sens encore mal.
Merci de ton aide
Bisous

Bonsoir Chaïd,
Non pour ma part je n'ai pas fait de dépression après le décès de mon fils. J'ai eu de très nombreuses journée noires et un état mélancolique intense fréquent et pourtant j'ai cru que j'allais arriver au stade de la dépression à un moment.
Mon ainé et mon conjoint m'ont aidée à remonter cette pente raide.
Je ne suis pas surprise que 5 mois après tu puisses être dans cet état. Ce que nous vivons est d'une violence extrême et nous ne l'appréhendons pas de la même manière selon notre psychologie et les circonstances.
Pour tout te dire, à la minute où j'ai accouché à 26sa et où on a diagnostiqué la malformation de mon fils qui nécessitait une intervention chirurgicale urgente je savais que ce n'était pas gagné. Je travaille à l'hôpital et anciennement avec des prématurés donc j'avais de quoi me préparer psychologiquement. L'anticipation m'a "aidée" mais n'a pas empêchée la douleur. Continues de te faire aider surtout, peu importe le temps nécessaire, il n'est pas du tout anormal qu'un deuil prenne du temps. Bon courage à toi

Bonjour,
J'ai lu ton histoire, qui me fait beaucoup penser à celle de mon neveu, Augustin, parti lui aussi alors que la grossesse a été menée à son terme... Il y a bientôt 4 ans. Et 2 ans après nous revivions ce drame, cette fois c'était ma fille.
vides cruels et éternels. Courage...