Comment traiter le deuil pendant le temps des fêtes

Bonjour,

Puisque, tout comme moi, plusieurs mamans auront à affronter cette première période des fêtes sans leur enfant, j'ai pensé partager avec vous ce petit article paru dans notre journal interne au travail.

Ce Noël 2009 aurait dû être le premier le notre belle Érika... malheureusement ce ne sera pas le cas. Il y a maintenant près de 6 mois que notre fille nous a quitté, et je dois avouer que cette période des fêtes est loin d'être celle que nous avions rêvé. Cette année, le coeur n'est pas au réjouissance, ni aux festivités... et c'est bien normal!

Je vous souhaite à toutes, beaucoup de courage et de force au cours des prochaines semaines. Prenez du temps pour vous... et surtout... respectez-vous à travers ce cheminement. Douces pensées à tous nos petits anges qui veuillent sur nous de là-haut...

Amicalement,
Mélanie, maman de sa belle Érika adorée
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Comment traiter le deuil pendant le temps des fêtes

Le temps des fêtes peut être particulièrement difficile pour ceux d'entre nous qui ont récemment perdu un proche ou qui vivent un deuil pendant cette période. Avec tous les messages de rapprochement familial et de joie, le vide laissé par une personne disparue, fait un rude contraste avec ce que la société semble "s'attendre" à nous voir ressentir. Voici quelques conseils pour vous aider, ou aider une personne qui, à votre connaissance, traverse une période difficile :

C'est correct de parler de la personne disparue. Votre stress augmentera uniquement si vous laissez le souvenir de cette personne devenir un sujet tabou.

Les choses ne seront plus pareilles. Il est normal de vous sentir mal dans votre peau quand vous êtes en deuil. Ne vous isolez pas, mais limitez votre participation lorsque vous en ressentez le besoin.

Ne laissez pas les attentes des autres vous dicter le déroulement de la période des fêtes. Si vous voulez assistez aux réceptions, soyez conscient de vos limites. Partez tôt, arrivez tard, conduisez seul, faites ce qui vous convient le mieux.

Cherchez de l'aide. Parlez à vos amis et à votre famille de ce que vous ressentez. De nombreuses collectivités offrent la possibilité aux personnes qui vivent un deuil de faire partie de groupes de soutien. Le fait de vous trouver parmi des personnes qui savent ce que vous traversez peut être très réconfortant.

Prévoyez un moment pour célébrer le souvenir de la personne décédée.

Certaines familles développent des rituels personnels comme la décoration d'un arbre de Noël miniature au cimetière, un don en argent à l'organisme de bienfaisance préféré de la personne défunte, chanter un chant de Noël qu'elle aimait, réciter une prière spéciale avant le repas du soir, ou simplement allumer une chandelle. Des gestes symboliques comme ceux-là peuvent aider les familles à confirmer leur sentiment de tristesse et à surmonter la culpabilité ressentie lorsqu'elles apprécient des occasions spéciales.

Prenez soin de vous. Le stress, la dépression et la négligence de soi ne sont pas une bonne association quel que soit le moment de l'année.

Pensez à lancer de nouvelles traditions. Planifier quelque chose de complètement différent ne constitue pas une insulte à la mémoire d'un être cher et peut être une façon positive d'atténuer la pression.

Ma date d'accouchement était le 19, donc après demain. Déj;a cette journée va être extremement difficile... Mais le jour de Noël va être aussi quelque chose. Mon cadeau de Noël était ma Anabelle et elle ne sera pas là. J'arrive à peime àme relever que je dois faire face à ces dates ... comme vous toutes un moment donné j'imagine. Je ne sais pas comment je vais m'en sortir, je vois le reste du mois de décembre comme un gros mur infranchissable... Si quelqu'un a vécu ça et a eu de bonnes façons d'évacuer ou de passer ce temps là, svp partager vos experiences, ça ne peut que faire du bien

merci

Joanne, maman d'ange Anabelle

merci de nous avoir paratager ce petit texte.
Moi je suis en depression depuis un an j'avoue enfin ma depression avant je diasais non je suis mal mais aps depressive et aujord'hui je le dit oui je ne suis aps guerit.
D'ailleurs mon traitement me stabilise beaucoup.
Les fete de noel sont des moment en famille donc tres penible dans la mesure ou il nous manque un etre cher.

Je ne sais aps ma reaction je sais quelle va m'etre dure a surmonter avec ce manque et cette incomprehension que certains ont autour de moi .Il me faut avancer me dit 't'on facile a dire qaund on a pas ete frappé par ce malheur.
chez nous en france le deuil perinatal reste encore malgré tout un sujet tabou bien que des choses de tres bien commence a ce mettre en place il rest e encore un bon bout de chemin a faire.

bisous

merci encore

Merci de nous avoir fait partager ce texte.
C'est sûr que cela ne va pas être le noël que nous avions imaginé...
Courage à vous toutes

Ma petite Juliette est partie il y a tout juste une semaine après 3 jours de vie, et j'avoue que pour noel nous sommes encore bien indécis...
Nos familles ne veulent pas que l'on reste seuls, mais comment fêter Noel dans la joie et la bonne humeur, surtout quand nos frères et soeurs ont des enfants (dont mon neveu qui a tout juste 4 mois)?
Mes beaux parents nous ont proposé de faire ça avec eux et mon beau frère. Bref en petit "cocon" et surtout surtout sans enfant...

On ne sait pas encore. D'un côté nous sommes partagés entre le fait de savoir que l'on ne sera pas de bonnes compagnie, mais on sait aussi que si nous ne sommes pas la les gens non plus ne seront pas à la fête puisqu'ils penseront à nous... Notre psy nous dit que dans des situations comme celle que nous traversons, nous devons d'avoir pensé à nous. Mais c'est loin d'être évident...

Bon courage à toutes

merci pour ce texte
Cette période va être difficile mais on va y arriver en s'entraidant
Bon courage à toutes
tendres pensées
emilie

Maman de Lola Romane

Même si c'est le temps des fêtes... nous pouvons choisir notre façon à nous de célébrer. Si nous prenons la déçision de ne pas célébrer... les autres doivent nous respecter la dedans. Ce premier Noël sera plutôt difficile... mais parfois le fait d'anticiper la journée est plus difficile que la journée elle-même.

La première année est toujours la plus difficile, puisqu'on doit traverser chacune de ces dates (Noël, Fêtes des mères, Fêtes des pères, le premier anniversaire de notre ange)...

Malheureusement, il n'y a pas de recette miracle, nous devons faire ce qui nous fait du bien et demander aux autres de nous respecter dans nos choix.

Nous avons avertis nos familles, que le 25 décembre, il était possible que nous choisissions de rester à la maison, plutôt que de nous réunir avec eux. La seule chose qui est plus difficile avec cette décision, c'est que nos parents aussi ont énormément de peine et trouvent très difficile ce premier Noël sans Érika. Ca nous ferait peut-être du bien d'être près d'eux pour cette journée... Mais je crois que nous prendrons notre décision, d'y aller ou pas, la journée même. Quitte à y aller mais à partir plus tôt... on verra bien.

Chose certaine, Érika sera dans nos pensées.

Mélanie, maman de sa belle Érika adorée