Paroles réconfortantes? votre aide svp!

Bonjour les filles,

Je travaille auprès de mamans, qui, comme nous, vivent un deuil périnatal. Nous les cotoyons dans la phase aiguë du deuil, lorsqu'elles viennent à l'hôpital.

On m'a demandé de concevoir une "banque" de paroles réconfortantes pour inspirer les intervenants lorsqu'on remet une carte aux parents endeuillés.

J'aimerais savoir quels mots, quelles pensées vous ont apporté du réconfort lorsque le drame vous a frappé?

Merci de votre aide précieuse, vous m'aiderez à contribuer à appaiser la souffrance de parents comme nous.

pourquoi pas juste donner l'adresse du site ?

Dans mon cas, rien ni personne n'aurait pu dire quelque chose qui aurait vraiment pu m'apaiser...

Je me rappelle a l'hôpital ils nous avaient données des documents et ressources a utiliser et il y avait aussi un cartonnet pour les papas qui disait que pour les papas c'est difficile aussi et cela leur parlait qu'ils devaient vivre leurs émotions et que c'était normal de vivre de la peine même si on travaille dans la constuction et qu'on est fort... Cela avait eu beaucoup d'effet sur mon mari (il travaille aussi dans la construction et c'est un milieu ''tough'' ou les émotions sont rarements bienvenues... J'avais aussi le cartonnet des rêves envolées pour les rencontres de soutien... Mais j'aurais aimé avoir l'adresse du site des anges également car c'est ce qui m'a le plus aidé finalement...

A mon avis de donner les adresses de ressources sont la meilleure chose a faire dans le cas du deuil d'un bébé et d'un enfant... Et le petit cartonet pour le papa...

J'ai ajouté l'adresse du site à la documentation dès que j'en ai appris l'existence, car moi aussi c'est ce qui m'aide le plus.

Ce que je cherche, ce sont des paroles que vous auriez entendues, ou des cartes que les personnes vous ont écrites, avec des mots qui vous ont fait du bien.

Merci!

C très difficile de dire des paroles réconfortantes dans ce moment là nous le savons toutes. Je pense que dans ces premiers temps il n'a pas de mots ,,un regard un geste et un "je suis la "pas des tonnes de toute façon nous n'en voulons pas ce que j'aurai aimé cqu'une personne ayant connu la m^me situation que moi vienne me parler me réconforter. Nos proches font tout pour nous réconforter mais les vrais mots le vrai réconfort et nous ouvons le constater sur ce site c les notres les personnes aaynt vécu les mêmes situation malheureusement !!!!!
Si ca peut t'aider
Bisous et bon courage Gros bisous à nos petits anges
Maman D'Ismaël
Rébecca

bonjour,

moi je me souviens qu'une parole m'a donne un peu de reconfort ainsi qu'un ecrit. Lorsque que nous avons perdu Mael, qui est mon premier enfant, celui que nous attendions depuis 4 ans, un aumonier est venu dans ma chambre est m'a dit : "dites vous que Mael vous a fait parents" et c'est vrai seul Mael m'a fait devenir maman et mon mari papa. lorsqu'elle m'a dit ces mots j'ai réalisé que j'etais maman , je ne l'avais pas réaliser avant. C'est vrai c'est difficile de se dire parents lorsque l'on a perdu son premier bout de chou. et puis un mois apres j'ai recus une carte de cet aumonier qui m'evrivait " A VOUS LES PARENTS DE MAEL" quel soulagement d'etre consideré.
je pense également qu'il faut stipuler l'adresse de ce site a tous les parents endeuilles. Car c'est vrai ce site nous aide toutes enormement.
De plus je sais combien il est difficile de sortir de l'hopital le ventre vide, les bras vides, les yeux remplis de larme et le coeur gros, alors je me dis que toutes mamans ne doit pas sortir les bras vide. C'est pour cette raison que je pense que toutes les mamans qui vivent un deuil perinatale doivent sortir avec quelque chose dans les bras. L'exemple de la peluche de peace bear est un bon exemple. Personnellemnt lorsque j'aurais le courage de le faire(car je suis encore trop sensible aujourd'hui), j'aimerais dans le futur organiser une association pour aider les parents et mettre en place,EN FRANCE cette idée de ne JAMAIS SORTIR LES BRAS VIDES d'une maternité. Pour moi c'est vraiment un symbol.

j'espere que cela t'aidera

Bonjour Maman de Jasmin,

J'ai reçu une carte de mes collègues de travail où chacun a écrit un petit mot. Celui qui m'a le plus réconforté disait: " Le temps aide à atténuer la douleur. Les plus beaux souvenirs te resteront. Prend soin de toi." Je l'ai accueilli comme un message d'espoir que ma douleur ne serait pas toujours si vive en pensant à mon ptit poux, mais aussi, cette collègue reconnaissait que je n'oublierais jamais Roméo.

Par contre à ma sortie de l'Hôpital et quelques jours après, aucune parole n'aurait pu me réconforter je crois. C'était trop intense comme douleur. Heureusement dans ce temps là, y'a les câlins de ceux qui sont aussi touché par notre perte !

Je te suggère quoi faire plus plutôt que des paroles à dire . Car il n'y a aucune parole pour soulager la souffrance aigüe de la perte d'une enfant, aussi petit soit-il.
Ne surtout pas banaliser leur peine! Ce qui arrive est terriblement grâve. Toute leur vie sera changée et pour toujours. Ne pas dire qu'ils pourront se reprendrent. Jamais un autre enfant ne pourra remplacer celui perdu, jamais.
La perte d'un enfant est la pire des tragédie qu'une personne peut vivre dans sa vie, et ce, aussi petit soit l'enfant, même avant sa naissance ''officielle''.
Reconnaître l'existance de leur bébé et leur souhaite vos condoléances. Ce bébé a bel et bien exister, le deuil à faire est terrible et ça mérite des condoléances. Les laisser parler et être à l'écoute est le meilleur conseil que je peux te donner. Ne pas les éviter, au grand jamais!
Car, le pire obstacle à vivre pour les parents (en plus de la perte horrible de leur enfant), c'est l'indifférence des gens, c'est la fuite des gens, c'est la révolte que les autres ne reconnaissent pas leur deuil, leur peine, la mort de leur ENFANT, pas d'un foetus, mais de leur bébé.

Merci de t'informer sur quoi dire ou ne pas dire. Mais la meilleure façon d'aider les parents, c'est d'être près d'eux et de les laisser parler et de les écouter et surtout RECONNAITRE l'existance du bébé et sa mort. Et je te reprend: l'annonce de la perte est un coup de poing dans la face, mais le pire c'est quelques mois plus tard, quand le bébé attendu n'arrive pas. C'est la descente aux enfers et vers la dépression. Le goût de vivre est perdu et les idées noires viennent. Les infirmières sont importantes lors de l'évènement, mais les infirmières en deuil périnatal qui suivent les parents le sont encore plus.

Bonne chance!

pour ma part, voila les paroles que j'ai reçu d'une très chère amie :
"Vole petit être, vole petit ame, vole petit ange
prend ton habit de lumière pour devenir souffle d'amour
et veille sur maman et papa"

ces mots là aussi m'ont fait du bien : prend soin de toi - prend ton temps - ne pas hésiter de parler de notre ange - on sait qu'il existe et existera toujours - ne pas hésitez d'en parler à qui on veut - toujours une oreille à notre écoute

voilà, je ne sais pas si celà t'aura aidé beaucoup...

bonne continuation.

Pour le couple : leur dire qu'ils vont vire leur deuil différemment et que ce n'est pas parce qu'il le vive différemment qu'ils cesseront de s'aimer...

Moi, ça m'a rassuré de me faire dire que ma fille était au ciel avec son grand-papa !

Juste avant que j'accouche, j'étais à 10 cm et j'attendais le DOC pour pousser; mon infirmière m'a flatté les cheveux pour m'aider à me calmer et j'ai bien apprécié son geste d'HUMANITÉ !

J'ai détesté me faire prendre en pitié par les infirmières : "pauvre toi "!

Bonjour Julie,

Le travail que tu fais ne doit pas être évident, cela doit te ramener souvent à ta perte à toi. Puis, d'un autre côté savoir que tu peux faire une différence dans la vie de d'autres paranges, de pouvoir les aider à mieux traverser ce drame au tout début. J'admire ce que tu fais, oui c'est ton travail mais après ce que tu as vécus... Je tenais à te le dire.

De mon côté, il y a quelques petites choses que je ferais différemment. J'aurais aimé que les infirmières m'offrent de voir ma fille plus souvent, qu'elles m'expliquent l'importance de la voir plusieurs fois. De revenir à la charge si je dis non, m'expliquer.

J'aurais aimé qu'une mamange viennent me rencontrer. Ce que je vivais quand j'ai perdu Laurence, je ne savais même pas que ça portais un nom: deuil périnatal. Je croyais que j'étais la seule à vivre ça, je ne croyais pas que ces choses là pouvait arriver et en plus que ça portait un nom!

J'aurais aimé avoir plus de photos de elle et moi, de ma fille avec son papa et avec mes proches. J'aurais aimé qu'une infirmière me proposent de prendre des photos avec mon appareil. J'aurais aimé qu'on me dise que je pouvais l'habiller aussi.

Pour les paroles je ne sais pas trop... il y a pas grand chose à dire, tout passe par le regard, les gestes...

Bonne chance à toi et donne nous des nouvelles

Bonjour,
effectivement, tout se joue dans l'attitude des personnes qui entrent dans notre chambre.
Cependant, une seule infirmière m'a offert ses sympathies et personnellement, j'ai vraiment apprécié! Quand quelqu'un décède, ce n'est pas ce qu'on offre habituellement??? Et pourtant, personne ne me disait cela, comme si sa mort n'était pas une vraie mort.
Je ne sais pas pour vous, mais je crois qu'il serait important de souhaiter de sincères sympathies aux nouveaux parents anges.

Genny

Au tout début, les paroles... pour la plupart... les paroles me hérissaient. C'est la délicatesse de gestes de Jacinthe, infirmière au Pavillon, envers ma Vivianne... C'est la présence de mes proches, même si parfois incapables de rentrer dans ma chambre, restaient là, accotés à la porte...

Côté paroles... mon mari qui après avoir habillé Vivianne, me la ramène (avec la dose massive d'épidurale que j'avais eu... impossible de bouger pendant plusieurs heures) en me remerciant de lui avoir donné une belle fille.

Quelques semaines plus tard: "ces mois passés en ton ventre, c'est le temps qu'il restait "à faire" à ta fille avant de devenir une étoile", paroles prononcées par un gars au gym où j'allais passer ma rage.

Je pense aussi aux paroles du Petit Prince:
"C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.»
"L'essentiel est invisible pour les yeux. On ne voit bien qu'avec le coeur."

Il y a aussi le texte de Khalil Gibran (que nous avons demandé comme lecture aux funérailles de Vivianne):
Au tout début... la présence... la tendresse...
Au tout début, les mots sont souvent maladroits. Certains résonnent encore en moi... quinze ans plus tard. J'ai pardonné, pas oublié.

Alors, je te souhaite bien du courage pour être "présence" auprès de ces nouveaux parendanges, pour eux.[/center]

Ma mère m'a donné un poème environ 3 semaines après la mort de Camille. J'aurai aimé l'avoir reçu avant pour pouvoir le donner au gens qui sont venu me voir sans savoir quoi me dire.

Les mots exacts pour le dire

Je vous en prie, ne me demandez pas si j’ai réussi
À le surmonter, je ne le surmonterai jamais.

Je vous en prie, ne me dites pas qu’il est mieux là
Ou il est maintenant,
Il n’est pas ici avec moi.

Je vous en prie, ne me dites pas qu’il ne souffre plus,
Je n’ai toujours pas accepté qu’il ait dû souffrir.

Je vous en prie, ne me dites pas
Que vous savez ce que je ressens,
À moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.

Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir,
Le deuil n’est pas une maladie
Dont on peut se débarrasser.

Je vous en prie, ne me dites pas
"Au moins vous l’avez eu pendant
Tel nombre d’années."
Selon vous, à quel âge votre enfant
Devrait-il mourir?

Je vous en prie, ne me dites pas que
Dieu n’inflige pas plus que ce que
L’homme peut supporter.
Je vous en prie, dites-moi simplement
Que vous êtes désolés.

Je vous en prie, dites-moi simplement
Que vous vous souvenez
De mon enfant,
Si vous vous rappelez de lui.

Je vous en prie, laissez-moi simplement
Parler de mon enfant.

Je vous en prie, mentionnez le nom
De mon enfant.

Je vous en prie, laissez-moi simplement
Pleurer.

Source : Rita Moran

Un très joli texte... que l'on peut adapté selon les cas...

jumeaux, jumelles, fille ou garçon....


le voici tel que je l'ai trouvé..



Je pleure mon enfant qui est mort...
Mais en même temps, j'entends sa voix qui me dit avec une légère impatience :

"Maman, ne te tracasse pas pour moi,
Maman, n'en reste pas là.

Oui, mon départ t'a fait très mal !
Oui, tu as toujours mal !

Mais tu sais maintenant que c'était un envol non un naufrage.
Oui, je sais ! Cela est inguérissable...

Mais que cela ne t'empêche pas de penser aux autres et aussi à toi.
Continue à cueillir, maman, tous les bonheurs de la vie. Même les plus petits, même s'ils ont un arrière goût de cendre parfois.

Fais-toi plaisir, chante, écoute de la musique, crée quelque chose avec tes mains, crée quelque chose avec ton coeur, avec ta tête !
Sans cesser de pleurer peut-être, mais crée !

Je te veux vivante, Maman ! Que mon départ devienne pour toi source de vie !
Je t'en prie, ne t'abandonne pas !
Continue, va !

Tu le sais, je suis avec toi tous les jours.
Je te veux vivante, Maman ! "

lorsque c'est arrivé on m'a dit ''c'est tres tres rare, etc''.
Je me suis donc sentie seule au monde, honteuse, pcq c'était rare et que ca arrivait seulement a moi, je me suis comme ''cachée'' dans ma tannière, de honte.
La vérité est que ce n'est pas vrai que c'est si rare.
Si on m'avait dit la vérité, me dire que ca arrive, pas souvent, mais que ca arrive, je me serais sentie moins seule au monde a vivre cela.

Dans mon cas, c'est l'anesthésiste qui m'a dit une phrase qui m'a marqué : "je vous donne rendez-vous pour l'année prochaine. Cette fois, je vous ferais une péridurale pour mettre au monde un petit frère ou une petite soeur en pleine santé à votre petit Quentin..." Sur le coup, je n'ai pas réagi... mais avec du recul, ça me donne de l'espoir pour l'avenir...

Trés difficile de me souvenir de mots ou de phrases ...
Je me souviens surtout de la présence, de la disponibilité des personnes ...
Les plus simples m'ont sans doute touché comme " je suis désolé " ou encore " je suis là, pour quoi que ce soit " ...
Le plus important pour moi, c'est que les gens aient pu m'en parler même maladroitement et surtout, surtout, prononcer le prénom de mon fils NINO sans gêne, sans peur de quoi que ce soit ...
Le plus difficile pour moi a été le silence de certains ...
Pour moi, mon enfant n'est pas mort tant que l'on parle de lui ....
Tendres pensées ....

Bonjour Julie,

Tout d'abord te dire que j'apprécie ton engagement professionnel et l'idée que tu as eu de venir demander aux mamanges les mots qui les ont le plus réconfortés.

Je comprends les mamanges qui ont répondu que les mots sont souvent inutiles, mais je comprends aussi l'importance de l'outil de meilleure communication que tu as à produire pour aider le personnel de l'hôpital et je trouve ça utile.

Comme d'autres mamanges, moi aussi évidemment je suggère que le personnel hospitalier reçoivent des indications sur les gestes à poser (par exemple, expliquer aux parents pourquoi tel geste pour préparer le deuil est si important, surtout si ils pensent que les parents n'ont pas bien saisi l'implication, par exemple, moi j'avais d'abord refusé les photos et aujourd'hui, je ne peux pas imaginer comment j'aurais vécu le deuil si l'infirmière n'avait pas insisté pour m'en faire comprendre l'importance.

Quant aux mots, j'ai pensé te mettre ici une petite sélection d'extraits des messages que j'ai reçus dans les jours qui ont suivi et qui auraient pu, sous une forme ou une autre, faire partie des outils imprimés que le personnel m'a remis à l'hôpital:

D'abord, la mention qu'aucun parent ne devraient partir de l'hôpital les bras vides, comme l'a déjà mentionné quelqu'un, m'est allé droit au coeur (c'était sur un ourson, comme le Peace Bear Ministry).

Ensuite ces extraits de messages que j'ai reçus:


"I am so sorry. I am sure she knew nothing but love in her short time here with us."

tu as fait tout ce que tu pouvais et plus sûrement pour que Alix soit en vie.

"Je viens d'allumer une bougie. Alix vous accompagne et veille.
Je suis là... aussi."

"Je ne connais évidemment pas les mots qui pourraient apaiser votre tristesse. Mais je suis tellement, tellement désolée pour votre perte. Ça me semble injuste, incompréhensible."

"Je pense à vous. Je t'envoie toute l'énergie dont je suis capable. Si je peux faire quoique ce soit, sache que je suis là."

"Il vous faudra du courage pour traverser cette épreuve. Nous pensons beaucoup à vous et croyons fermement qu'un jour prochain, Alix aura une petite soeur ou petit frère."

"votre peine s,atténuera avec le temps mais votre petite Alix restera a jamais dans votre coeur et veillera sur vous deux."

"Je joins mon épaule d'amie, et ma main sur la tienne pour te réconforter.
Les mots sont bien banals face à l'innommable, mais ils sont importants pour vous témoigner mes sincères condoléances dans votre immense chagrin."

« Demain et toujours le souvenir d'un être trop tôt disparu restera gravé dans les cœurs et les yeux reverront sans pleurer la douce image du passé »

"Alix, cette étoile filante, veillera à ce que vous puissiez vivre sereinement la suite des choses. La vie est si fragile, les rêves sont si forts, la lumière vous bercera doucement vers l'équilibre."

"Ce sont de petits anges tout à fait parfait, ces petits qui ne font que passer..."

"Depuis cette fin de semaine, je cherche les mots à t’exprimer pour transmettre le désarroi que je ressens suite à ton courriel. Si je n’en trouve pas, c’est probablement parce qu’il n’y en a pas d’appropriés dans les circonstances. L’effroyable reste sans mots. Par contre, je veux te transmettre mes condoléances les plus sincères pour la perte de cette être chère qui n’a pas pu vivre assez longtemps pour être aimée par vous comme elle aurait pu et dû l’être. Vous êtes tous et toutes, bien sûr, des grands perdant-e-s dans cela. Je vous souhaite tout le courage et l’amour dont vous aurez besoin pour passer à travers cette événement difficile que la vie que trop souvent, il me semble, nous impose pour on ne sait quelle raison. "

"Soyez certains que je la porterai dans mes prières et j'allumerai un bougie pour elle. Je compati beaucoup à votre douleur,"

"Tu traverses une vallé de larme.
La vie t'a soudainement échappée.
Tu avais tout investi dans cette vie naissante. Tout donné.
Et maintenant tout t'est enlevé.
Il te reste la richesse pure d'une âme envolée.
Comme l'art qui est au-delà des représentations matérielles.
Je te souhaite de te distancer de l'événement qui te torture, du vide qui t'envahi, pour retrouver la paix intérieure et t'engager à nouveau sur des chemins d'espérance."

Salut à vous toutes,

je crois que ce qui m'a le plus manqué lors de mon séjour à l'hôpital et par après, c'est que l'on me parle de mes filles en les appelant par leur prénom. Pour moi, ce n'est pas des bébés, c'est Éliane et Thalia. En faisant ainsi, on donne une certaine réalité à la perte de mes filles et c'est comme si on disait: "On reconnait que Éliane et Thalia sont des bébés à part entière et on reconnaît la douleur que leur perte peut causer".
Oh, et parlez-nous de nos enfants!!!! Oui, on va sûrement pleurer mais ce sont des paroles qui vont rester dans notre mémoire.

MarieClaude

MERCI!!!!!

Vous m'avez vraiment inspiré pour le travail que j'avais à faire.
Je sais par expérience que les premiers temps, ce ne sont pas les mots qui nous font réellement du bien, comme plusieurs l'ont mentionné, ce sont l'attitude respectueuse, l'humanisme des intervenants qui change tout.
En ce qui concerne l'adresse du site, elle est incluse dans les ressources dont on laisse les coordonnées.
Au CH où je travaille, les infirmières laissent un petit livre souvenir aux parents, avec des photos, des empreintes, mèche de cheveux, etc. La "banque" de paroles réconfortantes leur servira d'inspiration pour laisser un mot aux parents. Une fois à la maison, lorsque les parents regardent ce petit livre, vient le temps où les mots font du bien.

Finalement, je crois également que les parents ne devraient jamais partir les bras vides, et l'idée de l'ours de Peace Bear est un autre projet qui m'intéresse. À suivre!...

Merci donc encore de contribuer à réconforter les paranges comme nous...