Mon petit coeur, Noham

Mon petit cœur, tu es parti si brutalement, sans explication...
Le 15 septembre 2011, j’ai appris ta présence au sein de mon corps, une chaleur, un bonheur immense nous a envahie, ton papa et moi.
Notre premier petit bébé, une si belle nouvelle à annoncer à nos amis et familles en rentrant de vacances,
un petit bonhomme nommé, NOHAM.
Tout le monde était si heureux pour nous...
Ma grossesse se passait bien, au fil des mois, on te voyait grandir, mon ventre s'arrondir et notre maison se préparait doucement à t'accueillir...
Mais au 7eme mois, le monde s'est arrêté de tourner, notre vie s'est écroulée, et le bonheur nous a quitté.
A l'échographie, tu étais tout petit, un gros retard de croissance a été vu, puis tout c'est enchainé.
Les examens à répétitions, les échographies, les douleurs...mais tout allait bien selon les médecins.
Puis le 22 mars dans la nuit, la douleur était insoutenable, j'avais si peur que tu n'ailles pas bien, on est allé aux urgences, pour se rassurer, mais hélas on ne nous a pas rassurés.
Le monitoring, cette foutue machine marquait que ton petit cœur ne battait pas assez vite...
Le médecin m'a annoncé: césarienne en urgence, sous anesthésie générale... Je n'ai pas eu le temps de comprendre, que je me réveillais seule en salle de réveil.
Au bout de quelques heures, ils ont enfin bien voulu me dire que tu étais en réanimation.
J'ai enfin pu venir te voir, mais en arrivant, je me suis écroulée mon cœur, te voir avec tous ces tuyaux, ces machines qui bipaient autour de toi, j'ai eu du mal à m'arrêter de pleurer. Je t'ai pris dans mes bras, embrassé, enlacé, je ne voulais plus te lâcher.
Le réanimateur est entré dans la chambre, et m'a demandé de te reposer dans la couveuse, et il m’a annoncé, que tu ne pourrais pas vivre sans ces tuyaux.
Ton cerveau n’avait pas supporté les quelques minutes d’hypoxie, et que ton EEG était plat, ton cerveau était « mort ».
J’ai tellement pleuré mon cœur.
On est resté là, auprès de toi, avec ton papa.
Puis les machines se sont mises à sonner, et une infirmière est entrée dans ta chambre, pour nous dire que tu t’envolais, mon Ange. Elle nous a demandé si elle devait éteindre les machines… et oui, on les a éteintes ; pour que tu partes tranquillement dans nos bras, que tu ne souffres pas.
Tu t’es battu encore quelques minutes avant de rejoindre les étoiles, et de nous laisser seuls, en bas.
Mon petit Ange, tu es le plus beau bébé que j’ai jamais vu, et tu resteras à jamais dans mon cœur et dans mon âme.
Mon cœur est désormais ta demeure. Dors, mon bel ange, au sein de mon corps.
Ton étoile brillera éternellement dans le ciel de mes yeux.
Ta mam’ange qui t’aime.

bonjour Caroline

que c'est triste d'accueillir une nouvelle mamange

Noham, ton fils s'est battu et vous l'avez entouré de tout votre amour

courage

Désolée de t'accueillir ici
ton ange s'est battu pour vous connaitre
mais la vie est injuste
Ton Noham sera toujours avec toi.
Courage

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