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 biphenol pas que dans les biberons

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MessageSujet: biphenol pas que dans les biberons    biphenol pas que dans les biberons  Icon_minitimeLun 25 Juil - 16:31

Toujours à l'affut des nouvelles scientifiques je vous mets deux articles intéressants :

Bisphénol A:la lutte continue
Une loi européenne interdit désormais la production et la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A. Le combat n’est pourtant pas gagné pour les nombreuses associations qui militent pour la généralisation de mesures préventives.

Ce plastique contient du bisphénol A ». Ce genre d’inscription, la Ligue contre le cancer aimerait le voir mentionner sur les boîtes de conserve et autres bouteilles en plastique que nous achetons chaque jour.
L’association ne cesse de le répéter : la consommation d’aliments ayant été en contact avec du plastique contenant du bisphénol A est potentiellement toxique.
Cette demande d’étiquetage ne trouve que très peu d’écho auprès des politiques. Pourtant, depuis juin 2010, en partie grâce à la Ligue, une loi sur l’interdiction de la production et la commercialisation des biberons plastiques contenant ce composé chimique a été votée.
C’est donc que la toxicité du bisphénol A, ou BPA, a été reconnue. Et pour cause, cette substance,
très prisée pour des raisons économiques dans la fabrication de plastiques de type polycarbonate
est un perturbateur endocrinien.
Plusieurs études réalisées sur des animaux ont révélé que s’y exposer, c’est risquer de subir un
déséquilibre des hormones sexuelles, thyroïdiennes ou adipeuses. Les conséquences peuvent être multiples: «La contamination au BPA favorise les cancers du sein, de la prostate,l’infertilité, la baisse de la qualité du sperme, l’obésité, le diabète… énumère André Cicolella, chimiste-toxicologue et porte-parole du Réseau environnement santé (RES) dans une effrayante liste loin d’être exhaustive. Cela peut également entraîner des troubles du comportement, tels que l’agressivité ou l’hyperactivité».

Le tableau a de quoi alerter. D’autant plus que la présence du bisphénol A n’est pas circonscrite qu’aux biberons en plastique. On le retrouve également dans les revêtements intérieurs des boîtes de conserves et des canettes de soda, les bonbonnes d’eau, les CDs ou encore plus récemment sur les rouleaux de caisse.
Le bisphénol A fait partie intégrante de notre quotidien. Au delà de l’ingestion, la pénétration cutanée est également à prendre en compte.Une étude américaine a ainsi récemment établi que tenir en main un ticket de caisse pendant 10secondes permet à 2,5microgrammes de BPA de passer du ticket vers les doigts. Une quantité multipliée par 15 en cas de frottement.

Prévention dès la grossesse
Difficile donc de comprendre comment les plastiques contenant du BPA sont toujours commercialisés
aujourd’hui. Pour André Cicolella, c’est maintenant qu’il faut agir. «Le problème majeur est celui de la femme enceinte», martèle-t-il. Une attente partagée par Emmanuel Ricard, délégué à la prévention et à la promotion des dépistages à la Ligue nationale contre le cancer. «Pourquoi interdit-on le BPA dans les
biberons mais pas ailleurs?, s’interroge-t-il. Si on veut protéger les enfants, il faut le faire dès la grossesse, et donc en limitant l’exposition de la femme enceinte. Et poursuivre ensuite afin que les enfants allaités soient également protégés.
A partir du moment où on valide l’existence d’un risque, il faut être cohérent et faire valoir ce
principe de précaution pour tout le monde », assure-il.

Frilosité des agences de santé
Cette absence de cohérence en interpelle plus d’un. Les réticences des industriels, des politiques et des agences de santé jouent pour beaucoup dans la présence de BPA dans les plastiques. La grande majorité des études scientifiques, menées sur les animaux, sont remises en cause. «Les experts sont en bisbilles afin de savoir si réellement les expériences sont réalisées sur le modèle animal le plus proche de ’homme», déplore Emmanuel Ricard. D’autre part, difficile de faire la part des choses entre suppositions à
partir d’expériences réalisées sur des animaux, et risques réels pour l’homme. «Selon le ministère
de la Santé, l’intérêt de la présence du bisphénolA, notamment dans les boîtes de conserve, est
de limiter les risques bactériologiques. Ainsi ils contrebalancent «des cas supposés» face à des
cas réels d’intoxication alimentaire», poursuit-il.
André Cicolella interprète quant à lui cette absence de prise de décision comme un problème
«culturel ». « La frilosité des agences est aussi liée à l’absence d’impulsion politique.
Pourtant, aujourd’hui en France, nous devons faire face à une épidémie de cancer et de maladies
chroniques. Un plan de lutte a même été établi.
La première chose serait d’identifier les causes de ces maladies or les perturbateurs endocriniens
font parties de ces causes», assure-t-il alors que certains pays l’ont déjà interdit comme le
Danemark par exemple.

Aujourd’hui, plusieurs médecins rappellent les similitudes entre le distilbène et le bisphénolA, tous deux perturbateurs endocriniens et s’inquiètent des effets à long terme sur les enfants exposés in utero au bisphénol A.
Après avoir interdit le BPA dans les biberons, le gouvernement a préféré reporter en 2011 le débat sur l’interdiction totale du bisphénol A.
De son côté, en vue de l’obtention d’un étiquetage systématique, la Ligue a lancé au mois de juin une pétition en ligne sur son site Internet.
Cette dernière a obtenu à ce jour quelques 4000signatures. L’objectif est d’en rassembler 11000 (comme le nombre de jours écoulés depuis l’autorisation d’utiliser le BPA) dans le but de convaincre les parlementaires qu’il ne serait pas impopulaire de légiférer sur l’interdiction totale du bisphénol A en France.

Pour signer la pétition en ligne :
www.ligue-cancer.net/article/5643_11-000-signatures-pour-dire-stop-au-bisphenol-a

André Cicolella en est persuadé, de telles mesures auraient des conséquences considérables
sur notre santé. «On pourrait par exemple noter une diminution du taux de cancer du sein
dans cinquante ans», analyse-t-il. Un défi de taille qui vaut la peine d’être relevé Les inquiétudes des experts au sujet du bisphénol A ne sont pas sans lien avec un scandale de santé né dans les années 70: le distilbène. Cette hormone de synthèse, présentée comme censée prévenir les fausses couches et les naissances prématurées, a été administrée pendant plus de trente ans à des femmes enceintes. Or, l’exposition des foetus au distilbène s’est avérée être extrêmement nocive, entraînant notamment des
cancers et des malformations des organes génitaux chez les enfants concernés.

Bisphénol A : que disent les législations ?
Le parlement français a définitivement adopté une loi interdisant le bisphénol A dans les biberons à l’été 2010.
Une mesure suivie ensuite par l’Union européenne qui, à son tour, a interdit la production de biberons contenant du BPA à partir du 1ermars 2011, puis leur mise sur le marché à partir du 1er juin. Le Canada est le seul pays au monde à avoir classé le bisphénol A parmi les substances toxiques dès 2008. En France, en dehors des biberons, il reste autorisé, et ce même dans les produits utilisés pour l’alimentation des enfants et nourrissons.

source :http://www.ligue-cancer.net/shared/vivre/num-349/bisphenol-a.pdf
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MessageSujet: Re: biphenol pas que dans les biberons    biphenol pas que dans les biberons  Icon_minitimeLun 25 Juil - 16:42

le deuxième :

Phtalates et bisphénol A : bébés et mamans exposés à l'hôpital



Femmes enceintes et nouveaux-nés sont exposés aux perturbateurs endocriniens à l'hôpital, via le matériel médical. Une étude menée en France pointe de nouveau ce problème bien connu de contamination.

En montrant un taux plus élevé de phtalates et de bisphénol A dans les urines des femmes ayant accouché par césarienne ou au forceps que chez les femmes ayant accouché naturellement, une étude française pointe de nouveau le problème de la contamination par les perturbateurs endocriniens à l’hôpital. En effet, il est bien connu que les dispositifs médicaux –poches de sang, sonde, cathéters, gants..- contiennent des perturbateurs endocriniens, ces substances qui imitent les fonctions de certaines hormones et qui auraient des effets néfastes sur la reproduction, le métabolisme ou le système cardiovasculaire.

Stéphanie Vandentorren, de l’Institut de veille sanitaire, et ses collègues de l’Ineris (Institut de l’environnement industriels et des risques), ont mené une étude pilote auprès de 571 enfants nés en octobre 2007 en Rhône-Alpes et dans le département de Seine-Saint-Denis. Le but était de préparer le terrain pour une étude nationale de grande ampleur, la cohorte Elfe, qui organise le suivi de 20.000 enfants nés en 2011 jusqu’à l’âge adulte. L’objectif est de mesurer l’impact des polluants environnementaux, des facteurs nutritionnels ou des infections sur la santé des enfants. Sachant que la période in utero est cruciale pour l’action de certains de ces facteurs, notamment les perturbateurs endocriniens. Les chercheurs ont analysé 279 échantillons d’urines collectés auprès des femmes en salle de naissance, dans 30 maternités. Les analyses ont révélé la présence de BPA dans 90% des échantillons et de phtalates (MEHP) dans plus de 95% des échantillons. Ces résultats concordent avec
les études d’exposition générale de la population qui ont déjà été menées en Europe ou aux États-Unis (une étude de 2008 montre par exempleque le BPA est présent dans l’urine de 93 % des Américains).


Les résultats de cette étude pilote montrent par ailleurs que les taux de BPA et de phtalates sont plus élevés pour les femmes ayant accouché par césarienne ou avec les forceps. Les chercheurs estiment que ces écarts résultent d’une contamination par le matériel médical.
Première piste : les poches d’urine que l’on pose aux femmes après une césarienne. Les auteurs ont mené des tests avec des poches utilisées dans les maternités concernées et ont mesuré le taux de relargage du BPA dans l’urine à température ambiante. De plus, plusieurs éléments indiquent une contamination récente des échantillons, notamment la présence importante (dans 70% des cas), de BPA libre : une forme de bisphénol A non métabolisé par l’organisme.

Au-delà des questions de méthode (il vaut mieux éviter les biphenol pas que dans les biberons  1915793prélèvements
d’échantillons dans les poches urinaires directement pour les besoins de l’étude), ces résultats reposent le problème de l’exposition aux perturbateurs endocriniens par le matériel médical. Ce sujet est
particulièrement sensible pour les femmes et les nouveau-nés prématurés,hospitalisés plus longtemps. Phtalates et BPA ont des effets néfastes sur les fonctions reproductrices et sur la thyroïde, ce qui pourrait perturber le développement cérébral.
Le problème est loin d’être nouveau. Une campagne a été lancée en France dès 2007 par le Comité pour le développement durable en santé (C2DS, organisme fondé sous la tutelle de deux ministères) pour interdire les dispositifs médicaux contenant des phtalates, comme c’est déjà le cas dans d’autres pays. Les phtalates ont déjà interdit dans les jouets et les biberons en France. Des produits de substitution existent. Selon le C2DS, les phtalates représentent 30 à 50% de la composition des tubes et poches de perfusion et de nutrition, cathéters, gants médicaux ou sondes. La proportion serait même de 60% pour des tubes souples.
l y a un an, en juin 2010, la députée Sylvie Boyer (UMP) avait déposé une proposition de loi visant à limiter l’exposition des populations vulnérables aux phtalates dans les établissements de santé. Proposition à l’époque renvoyée devant la commission des affaires sociales…

Cependant, en mai dernier, une proposition de loi du Nouveau Centre interdisant l’utilisation de perturbateurs endocriniens –dont les phtalates et les parabènes- a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. A la surprise générale. A suivre.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/sante/20110628.OBS6028/phtalates-et-bisphenol-a-bebes-et-mamans-exposes-a-l-hopital.html
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