Bonjour à toutes,
Cela fait trois mois que nous avons perdu notre petit ange d'amour. Je me permets de vs raconter mon histoire.
33 ans, première grossesse, petit garçon prévu : j'étais une maman épanouie et le papa participait déjà bcb dans cette belle histoire. Câlins sur le ventre, racontait des histoires au bébé, l'échange était très beau. A 13 semaines : tri test ( 1/289, nuque 2.3 mm ) donc risque de trisomie écarté et donc pas d'amnio à prévoir.
Le bébé bougeait bcp, mes amies me disaient que c'était un bébé en pleine forme. A l'écho fin du 5ème mois, le gynécho a repéré un petit signe sur la main de notre fils : l'auriculaire était légèrement dévié vers l'extérieur. Il nous a soudainement parlé d'un risque de trisomie sans crainte malgré tout car tous les organes étaint normaux. En effet, le visga en 3 D de notre bébé ne laissait rien paraître. Il nous explique alors que sans autre signe associé à cette anomalie du doigt, il n'y a normalement pas de risque et puis 1/289 n'était pas un risque élevé.Nous avons tt de même souhaité faire l'amnio pour écarter toute trisomie.
Une semaine est passée et je suis allée faire cette amnio. Le lendemain, il m'appellait pour m'anoncer le triste nouvelle : T21 avérée.
On nous a expliqué qu'un RDV était pris pour nous à Dijon pour que l'on nous explique le déroulement de l'interruption. On ne nous a pas posé plus de questions concernant le devenir de cet enfant comme si l'interruption était la seule issue.On ne nous a pas parlé non plus de la maladie en détails.
Une semaine plus tard, ns somme sallés à Dijon qui nous a expliqué que pour le moment il n'y avait pas de place disponible.
Je sentais mon bébé qui bougeait, je savais que j'allais le perdre. Chaque seconde était une minute en moins avec lui, mais en même tps, je voulais que tout soit fini. J'ai alors attendu leur appel pdt 15 jours. Souffrance morale indescriptible, comment peut- on faire ça à des parents ? Pendant ce tps, je devais être patiente ...
Déclenchement le 15 mars 2012 à 29 semaines : Injection au bébé pour arrêter son petit coeur et 22 heures en salle de travail. Augustin est né sans vie le 16 mars.
Le personnel n'a pas été à la hauteur de sa mission : aucune empathie, aucun échange, j'ai été considérée comme une maman qui vient pour accoucher "normalement" sauf que je savais je mon fils serait mort né. J'ai entendu les autres mamans accoucher à côté de moi, c'était très dur.
Je pense qu'il y a de gros efforts à faire en ce qi concerne la prise en charge dans ces moments là car là, rien n'a été fait pour que l'on se sente soutenus.Le papa ne m'a pas quitté une seule seconde, heureusement qu'il était là.Déjà trois mois et mon coeur souffre à chaque instant.
Merci à ceux qui auront pris la peine de me lire.
Bon courage à toutes