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- SyK974 écrit: Le médecin vient me voir et m'explique que si le travail se commence ils ne feront rien pour éviter l'accouchement car mon bébé n'est pas viable.
Lorsqu'il y a menace d'accouchement il y a 3 traitements que les médecins proposent; la tocolyse, l'antibiothérapie et la corticoide
La tocolyse permet de retarder le travail. Elle est faite pour prolonger la grossesse lorsqu'il existe une menace d'accouchement prématurée entre 22 et 34 semaines d'aménorrhée (SA).
L'antibiothérapie permet de réduire les infections du liquide amniotique quand il y a rupture de la poche des eaux
la corticothérapie permet de maturer les poumons du bébé en cas d'accouchement prématuré.
Ton bébé était à 21 SA ( presque 22SA en comptant les 5 jours ) ils auraient pu essayer de retarder l'accouchement pour aller jusqu'à 35SA. Naya aurait alors été viable. Ils sont peut être rester sur 21SA ou il fallait avoir 22SA tout rond pour commencer le protocole!!!! ou bien les contractions étaient trop avancées pour être arrêter. Les Mamanges ont créé un post qui parle du cerclage pour éviter la prématurité
https://www.nospetitsangesauparadis.com/t17603-cerclage-bacteriesJe pense que tu pourras trouver des informations intéressantes pour éviter que cela se reproduise
- Citation :
- SyK974 écrit: quelques heures plus tard elle est née dans un moment d'amour juste elle et moi dans ma chambre d'hôpital. elle etais tres belle et je l'ai garder contre mon coeur jusqu'à ce qu'elle décide de partir. Et depuis c'est le néant j'ai mal mais je sourie pour ne pas m'effondrer.
Le temps passe mais on ne peux pas oublier son enfant. Meme 10 ans plus tard ton enfant manque à ta vie.
Ce que tu écris fait échos en moi... Perdre un deuxième enfant... Une fois, c'est déjà trop... La vie est injuste... Il faut que tu t'accroches, il y a ta fille qui a besoin de toi. Cela n'enlèvera pas la peine de perdre Naya et Ylann...
Mes filles ont 6 ans et mon fils vient d'avoir 10 ans. C'est l'âge de l'insouciance. Si mes enfants n'étaient pas là, çà ferait longtemps que je ne serai plus de ce monde. Mais la vie vaut la peine de la vivre rien que de les voir grandir. Mes enfants, ils savent que quand je suis triste, je pense à Guillaume. D'ailleurs, je leur dit que çà n'a rien avoir avec eux. Ce sont de vrais éponges. Elles sont nées après mais elles comprennent mon chagrin d'autant plus qu'elles voient le chagrin de son frère.