Comme une colombe à qui on a coupé les ailes
Je tourne en rond j’ai perdu tous mes repères
Je me noie dans le néant, dans cette vie si cruelle
Je me torture, je me mens, je me perds
J’aimerais m’envoler te rejoindre au ciel
Mais je suis comme une colombe à qui on a coupé les ailes
Seule, meurtrie, blessée je suis à terre
Depuis que tu es partie oh ma fille … ma Inelle
J’ai prié tous les jours pour te garder mais Allah n’a pas écouté mes prières
Il a voulu te prendre aux près de lui dans son paradis éternel
Et a laissé ta maman comme une colombe sans ses ailes
Vide, sans espoirs dans une vie désormais d’un gout amer
Comment survivre et sourire de plus belle
Depuis que je t’ai mis dans les bras tremblants de ton père
Comme moi, on lui a coupé ses ailes
Comme moi il ne sait que faire
Pour me consoler si lui aussi a perdu la prunelle …. de ses yeux
Qui t’ont pleuré comme nos cœurs
On est tous deux coupés des ailes
Et ces gens comment les faire taire
Qui nous disent que nous t’oublierons notre Inelle
Comment oublier une partie de son cœur
Lorsqu’on est coupé des ailes
Je me déchire, j’ai envie de crier rendez-moi ma fille …ou laissez-moi la rejoindre au ciel
Mais je dois de me taire
Et souffrir en silence car je suis celle
Qui est si forte, c’est ce qu’on dit de ta mère
Oh ma fille que tu étais belle
Un ange m’a-t-on dit tu n’étais pas destinée à la vie sur terre
Je suis heureuse pour toi ma file tu es au paradis éternel
Mais égoïstes comme nous somme moi et ton père
Nous aurions préféré te voir grandir et devenir une jolie demoiselle
Une sage jeune fille ou son contraire
Une adolescente farouche et rebelle
Oh qu’est-ce que j’aimerais te revoir
Déposer un dernier baiser sur ta joue si douce
Caresser tes lèvres si fines comme ton père
Te serrer dans mes bras
Te dire à quel point je t’aime ma fille
Veille sur moi, sur ton papa veille sur nous et attends nous
Un jour on se reverra la prunelle de nos yeux….