toujours aussi mal

Je ne sais plus comment m'en sortir. La douleur reste la même, tous les jours je pleure et je ressens cette douleur et ce vide comme si c'était hier que mon bébé est décédée.

Je n'ai jamais envie de rien ni de voir personne. J'arrive à être avec mon conjoint et mes beaux parents, en dehors d'eux j'ai du mal. Je ne sors pour ainsi dire presque pas (juste amener mon fils à l'école et aller le rechercher) et même là je reste dans la voiture.

Je me sens tellement coupable...

Bonjour patou,

Je comprends tellement ta détresse. Tu as des sentiments normaux au vu de ton histoire douloureuse. Tu as perdu deux petits anges alors que tu t etais préparée à en avoir deux en même temps. C est une double peine. Moi même j ai 2 enfants de 21 ans qui sont faux jumeaux. 
Moi ca fait 2 mois que ma puce est partie et c est toujours aussi dur. 
Je me dis que ca ira peut être un peu mieux quand je retravaillerai mais c est pas avant fin juin.
J ai toujours du mal à faire les choses et à trouver des occupations, le coeur n y est pas. Le chemin de deuil sera très très long vers l apaisement de ton coeur. Il faut juste que tu ne sombres pas et que tu tiennes le coup. Ne culpabilises pas, tu ne pouvais rien faire.

Tu vois un psy ou tu prends un traitement  ?

Tu sais que j essaie de tenir le coup pour mes enfants qui ont besoin de moi malgré qu ils soient grands. Je sais qu ils seraient triste de me voir sombrer et je ne veux pas leur apporter cette peine. Accroche toi pour ceux qui t aiment et qui ont besoin de toi.

Bonjour Elisabeth,

J'ai aussi 2 enfants (bientôt 9 et 2 ans) et heureusement qu'ils sont là avec mon mari, à eux 3 ils sont devenus ma raison de me lever le matin même si ça me demande un gros effort.


Pour répondre à tes questions, j'ai vu une psy privée au début, seulement je n'ai pas les moyens financiers pour continuer. Elle m'a proposé un traitement mais j'ai refusé. J'ai fait une grave dépression y a 5 ans et j'ai eu du mal à me sevrer des antidépresseurs et des anxiolytiques et j'ai très peur d'en reprendre.


Les psychologues que j'avais vu à la maternité de Toulouse, après la réduction embryonnaire et mon accouchement, m'ont dirigé vers ceux de la maternité de Carcassonne, mais je n'ai personne pour garder ma fille de 23 mois et je ne peux pas l'y emmener.