Je commence à pouvoir le dire. J'ai beaucoup de personnes qui se confient à moi au travail, et j'entends souvent les femmes me raconter qu'elles ont eu des fausses couches. La seule cliente à qui je lui ai dit, m'a dit qu'elle avait aussi perdu un bébé à 4 mois.
Et elle m'a dit, on oublie jamais, mais on s'y fait. Je me tiens à cette phrase, et c'est vrai qu'il y a quelque chose de spécial en nous toutes, qu'on ne retrouve pas chez les autres femmes.
J'ai eu un dessin d'une petite fille qui s'appelle Clara, quelle coïncidence!
Je commence tout doucement à le prononcer pour moi-même, pour mon mari, et petit à petit j'arrive à le dire aux gens sans pleurer. c'est dingue comme le temps aide en tout.