Bonjour à toutes,
Je me présente Julie, j'ai 25 ans et je suis une mamange depuis le 29 mars 2011. Je me sens prête à vous partagez mon histoire.
En janvier 2011, lorsque je suis revenu du GYM je me sentais fatiguer donc je pensais que c'était normal et je me suis dis que j'avais un retard avec mes règles donc je suis allé à la pharmacie puis j'ai une boite avec 2 test de grossesse et j'ai faite le premier puis le résultat POSITIF ouf quelle surprise mais une belle. Sauf que le 21 janvier j'ai du me faire opérer d'urgence car j'avais un kyste puis sans savoir si le bébé était bien placer ils m'ont dis qu'il devait agir vite et qu'après ils me suivront de près. Je me suis resté 1 semaine à l'hopital car mon taux d'hormone montait et ils voulait s'assuré que tout allait bien.
Le 27 janvier, j'avais bien de douleur du à l'opération et je prenais juste des tylenol car les narcotiques je n'aime pas ça, mais ce soir là la douleur était tellement intense que c'était dur donc l'infirmière m'a donné une dose de narcotique par injection mais celle-ci était tellement intense que ma respiration est devenue lente et mon coeur battait fort puis mon corps ne bougeait pas. 4 longue heures que la seule que je me disais c'était bat-toi.
Le lendemain, on m'a dit que ma grossesse serait à risque donc suivi plus souvent. Donc j'ai pris 3 mois de congé à l'école (car j'étais aux études en administration) car je voulais me donner une chance de me reposer.
En février j'avais eu des saignements et je me suis dis que c'était normal. Puis en mars aussi tout juste avant mon rendez vous (10 semaines). À second rendez vous (15 semaines) m'a annoncé que le bébé ne développait pas bien et avec la prise de médicament à mon opération et après mon opération aurait provoquer un mauvais développement au niveau du cerveau et coeur.
Puis les douleurs à l'utérus lui semblait pas normal après 3 mois après l'opération donc il m'a dit que je devais faire un choix entre le risque que le bébé ne développe pas normalement ou que je mets un terme à cette grossesse. Je n'ai pas dormi pendant 2 semaine puis le 29 mars j'ai vécu une de ces journées qu'on ne souhaite pas à personne.
Il y a eu des complications après l'opération car j'ai une maladie de sang et il m'avait donné ce médicament pour ne pas faire d'hémorragie mais ça provoquer des caillots de sang au niveau de utérus donc tout juste après j'ai eu un curetage sans être geler ou autre car il disait que c'était dangereux si j'étais d'être anesthésier mais la douleur elle, OUF.
Les jours suivant mon état a descendu très bas donc je suis allé voir une thérapeute du deuil et pendant 8 semaines j'allais la voir et soudainement j'ai arrêté car je voulais voir si je pouvais cheminé seule et chaque jours était devenu un défi de me lever. J'ai mis mes études de côté et être à temps plein aux MELS (Ministère de l'éducation) cette équipe là sera à jamais dans mon coeur car même si j'étais à titre d'étudiante bien ils m'ont aidé à traverser cette épreuve et seul certains savaient ce que je vivais mais ils m'ont parmi d'apprends à me retrouver.
Je suis allé en vacance Old Orchard et un saut en parachute car je voulais dépassé mes limites. Il faut dire que je me suis acheter ma première voiture cette année donc premier gros voyage.
Depuis le 1 septembre mon mandat étudiant est fini et je suis à la maison à temps plein. Tranquillement j'ai repris les études à distance cette fois car c'est plus simple pour moi. J'ai un projet qui prends beaucoup de mon temps, c'est que je veux avoir mon entreprise à moi donc 2 fois par semaine je vais à l'école pour le cours de lancement d'entreprise et je me sens tellement bien.
Mais il y a quelques semaines, à l'extérieur j'ai un sourire mais à l'intérieur je me sens vide et fatiguer. Le matin c'est un combat pour me motiver. Le faux sourire m'aide à ne pas pleuré si on me demande comment ça va, sinon les larmes arrive vite.
De toute les épreuves que j'ai eu à vivre dans ma vie (p. ex: suicide de mon père à l'age de 8 ans) bien celle-ci est celle que je trouve dur à remonter et j'essais chaque jours de me dire que je suis forte et les épreuves qui ne tue pas nous font grandir mais en ce moment je me dis que c'est plus facile à dire qu'à le faire.
Voici les moyens que j'utilise pour m'évader un court moment:
GYM 1 h à 1h 30 par jour (en vue de Cyclo défi contre le cancer en 2012 et pour dormir)
Ballet 30 min par jour sauf le vendredi 2 h (en juin j'ai décidé que je voulais essayer ça et depuis bien j'aime ça car ça me permets de penser au même présent)
Bien voilà mon cheminement de vie.
Julie