anti depresseur ou pas?

Nous avons perdu notre petit miracle le 24 mai. et oui je dis petit miracle car cela fait 8 ans qu'on se bat pour avoir un bebe. nous avons fait tout le parcours de PMA puis la grace a un don 'ovocyte notre petit romain a reussi a s'accrocher. Mais suite a plusieurs malformations nous avons du faire une IMG a 20 sem.
depuis j'avance comme je peux. mais plus les jours passent et plus je suis mal. il me manque tant, la date d'accouchement (octobre) appproche.
j'ai beau continuer a essayer de vivre, avoir des projets, voir la famille les amis je suis mal tout le temps.
juste apres l'img mon medecin traitant m'a prescrit seroplex(anti-depresseur) et xanax mais je n'ai pas voulu prendre l'anti depresseur. le pedo psy que je voyais a l'hôpital me l'a également deconseille. Selon lui c'est normal d'etre mal ,entre notre parcours d'infertilite et maintenant la perte de notre bebe miracle. Ce meme pedo psy m'a oriente vers un centre specialise dans le deuil perinatal.je vois donc une psychologue mais la elle est en vacances pdt 3 semaines.
je me bat chaque jour pour avancer mais je suis mal mal. je ne sais pas quoi faire, prendre ou non cette antidepresseur.
de plus je dois reprendre le travail le 14 sept, j'apprehende enormement.
je sais qu'il est normal de pleurer, je pleurs tous les jours, je sais qu'il faut du temps, mais jusqu'à quelle limite faut prendre sur soi?
merci pour vos conseils

Bonjour,
désolée de t'accueillir ici.
Avant de te donner mon avis, j'aimerai te poser une question. Est ce que les séances avec le psy te font du bien ?

merci de me repondre si vite, quand je voyais le pedo psychiatre ,oui, je l'ai vu les 2 premiers mois apres le drame,et la la psychologie specialise dans le deuil perinatal je l'ai vu 2 fois. c'est vrai que ca fait pas de mal, j'y pleurs tellement.mais bon entre notre probleme d'infertilite et la perte de ce bebe comme elle me dit ca fait beaucoup.
oui je sais que c'est normal de craquer mais c'est dur d'etre mal tout le temps et d'essayer d'avancer qqd meme car il n'y a pas la choix;

j'imagine a quel point c dur mais si je peux te donner mon avis, oubli les anti dépresseur car ca ne fait que cacher ta peine, ca ne la met qu'en suspens... Il faut essayer de la faire ressortir en en parlant avec la psy, ton entourage, en pleurant... Même si ca prends du temps, je pense que c la meilleure solution...

Je vois que nos anges aurait du naitre quasi en même temps...
je suis de tout Coeur avec toi et te fais de gros bisous.

c'est ce qui me fait peur en prenant ce genre de medoc mais c'est tellement dur de voir le temps passer et d'etre toujours aussi mal au fond de moi, meme si je sais que c'est normal.
tout le monde me dit fait attention de pas tomber dans une depression, ils me font rire eux,chaque jours je me mets des coups de pieds aux miches pour continuer a avancer.

La perte de Romain est encore récente. Il n'y a pas de quoi encore s'inquièter je pense. Je commence seulement à arriver à vivre à la perte de mon Eden et j'ai accouché avant toi.

Laisse toi le temps qu'il faut... Même si les gens te disent qu'il est temps de se ressaisir, tu prends le temps qu'il te faut. Ils ne savent pas de quoi ils parlent...

Quand tu dis que tu es mal, ça veut dire quoi ? Que tu pleures souvent ou d'autres choses encore ?

POur la reprise du travail, n'hésite pas à prolonger ton arrêt maladie s'il le faut en sachant tout de même qu'il faudra tôt ou tard reprendre le cours "normal" de ta vie.

Je crois aussi qu'il faudrait attendre avant de commencer les anti-dépresseurs. Premièrement, attendre qu'un médecin diagnostique une dépression. Le deuil, ce n'est pas une maladie. C'est quelque chose d'extrêmement dur à vivre, mais on doit passer au travers. Ils disent que c'est environ un an, le temps de tout revivre l'année qui a précédé, les souvenirs et ensuite, la deuxième année, on fait un "nouveau départ". Donc, c'est très long. 

De plus, avec les anti-dépresseurs, le plus dur est d'en décrocher. Pour que le traitement soit assez efficace pour une dépression, il faut le faire pendant au moins 1 an. Après, il faut voir si l'état s'améliore. Et quand on peut arrêter, c'est une question de sevrage. 

Peut-être que la reprise du travail peut aussi aider. Se changer les idées. Bien sûr, penser y retourner est quelque chose de difficile et d'angoissant. Mais que ce soit là ou plus tard, c'est encore une fois une étape du deuil qui devra être passé. Mais je crois qu'avant tout, avant de prendre une décision, il faudrait consulter un médecin ou un psychiatre. Il sera la meilleure personne placée pour voir si le besoin de prendre de la médication est là ou non.

bonjour,

je suis d'accord avec ce qui a été dit. seul un psy est le mieux placé pour te dire de prendre ou non des médicaments, mais le traitement n'est je pense pas indispensable, il faut un suivi psy pour parler, pleurer, dire sa colère et l'injustice dont est victime. c'est cela qui aide à faire le deuil selon moi, et le temps aussi...
courage

bonjour bali2012, 
je crois également qu'il est important qu'un diagnostic de dépression ou du moins un avis professionnel soit posé (médecin) avant de prendre une médication.  Je crois également, comme tout le monde ici que qu'il est essentiel d'avoir l'occasion de parler, d'exprimer ce qu'on sent, d'avoir du soutien (famille, amis, psy..) et puis le laisser faire le temps!!! 
Ce que nous vivons est extrêmement difficile, le pire des deuils! à mon humble avis...
Par ailleurs, je me permets d'apporter ma touche personnelle: je ne crois pas que l'antidépresseur soit mauvais.  C'est une médication qui agit sur le cerveau pour soutenir une personne en grande souffrance... et oui éventuellement, il faut suivre un protocole pour les arrêter! c'est une drogue... légale soit mais elle crée une dépendance quand même!

Il ne faut pas minimiser ta souffrance et tenir compte du fait que la perte de ton petit survient dans un contexte (PMA, 8 ans d'espoir...) qui pourrait peut-être rendre le deuil plus difficile?

chaque personne a son expérience de vie, ses ressources, ses limites... tout le monde ne vit pas le deuil de la même façon, à la même vitesse, etc.
On fait toute notre possible!

Pour ma part, les antidépresseurs m'ont beaucoup aidé (à une autre époque) et je n'en ai pas honte

Courage 
mes meilleurs pensées à Romain et ses parents

Maman de Romain, tout d'abord je suis désolée pour ton petit ange et ce qui t'arrive, c'est très dur. Je t'envoie tout mon soutien de mamange dans cette terrible épreuve.
Je me souviens que les premiers mois j'avais peur de tomber dans la dépression car j'avais déjà vécu un épisode dépressif que j'avais surmonté à l'aide d'antidépresseurs. J'étais donc très attentives aux signes de dépression chez moi (en connaissance de cause) voire phobique... Je ne voulais pas recommencer les antidépresseurs (car très lourd en effet) mais si jamais il le fallait je les aurais repris. Je me suis laissée le temps de faire le constat (dépression ou pas) et en attendant je prenais des Fleurs de Bach "complexe de secours", c'est une sorte de traitement homéopathique. Ce qui me permettait de me raccrocher à une solution douce lorsque je me sentais dériver. Cela m'a beaucoup aidé en apaisant ma souffrance psychologique liée à la peur de la dépression et m'a permis d'avancer dans le deuil sans anesthésier mes émotions. Je voyais aussi un psy, ce qui m'a aussi beaucoup aidé pour ma part.
C'est très dur ce que tu vis en ce moment et tes souffrances émotionnelles sont vives, oui elles vont s'apaiser avec le temps mais en attendant malheureusement tu n'as pas d'autres choix que de les vivre et de les exprimer pour aller mieux. Laisses-toi pleurer, hurler ta douleur, l'exprimer le temps qu'il te faudra pour l'apaiser. Tu peux l'écrire ici, les mamanges la comprennent, parfois ça fait du bien de ne pas se sentir seule face à elle... Si vraiment tu ressens l'urgence de voir quelqu'un de neutre pour pouvoir exprimer ta souffrance, n'hésites pas à aller aux urgences psy ou à contacter un autre professionnel en attendant que ton psy soit de retour. Je t'envoie encore tout mon soutien pour vivre ces moments si douloureux.
Douces pensées pour ton petit Romain.

Ton parcous me touche beaucoup, car nous aussi on a dû passer par la FIV pour que je sois enceinte donc ça rajoute à tout le drame que chacune d'entre nous vit.

Chacun vit son deuil comme il le peut. C'est pas évident mais il faut que tu trouves les bons moyens qui te conviennent pour évacuer toutes tes émotions et apprendre à vivre avec la perte de ton ange. En plus du psy et de ce forum, peut-être la lecture sur le deuil ou d'écrire à ton ange pourrait te faire du bien. D'autres personnes m'ont conseillé le sport ... je vais m'y mettre en septembre. Il faut te changer les idées comme tu peux aussi, car on ne peut pas être dans la douleur intense 24/24 ... plus facile à dire qu'à faire je te l'accorde mais il faut s'obliger parfois à sortir de notre coquille pour avancer tranquillement dans notre deuil.

Je te souhaite du courage, prend un jour à la fois et gros bisous à Romain.

bonjour Bali

Je suis d'accord avec les mamanges, attends l'avis d'un psy avant de prendre les antidépresseurs. Ils peuvent entraîner une accoutumance et empêcher le bon processus du deuil.

Ensuite, je tiens à t'apporter toute ma sympathie et mon admiration pour le courage que votre couple a fait preuve pendant ces 8 années de combat contre l'infertilité ainsi que ma profonde tristesse pour  votre Romain. Je ne comprends pas pourquoi la vie est si cruelle pour vous arracher le seul enfant que vous avez réussi difficilement à avoir.

Nous sommes également un couple infertile et çà fait 3 ans que nous nous battons pour construire notre famille. Nous avons repris à contre coeur la route de la pma suite au décès de notre fils Guillaume la veille de sa naissance à terme pour un jumeau. Son frère va bien heureusement, nous moins. Nous voulions 2 enfants, nous les avons mais un est mort sans raison, c'est absurde et un non sens total. On ne comprend toujours pas à l'heure actuelle ce qui s'est passé ce qui m'angoisse sur mon éventuelle future grossesse, enfin si Dame nature me laisse une seconde chance d'être mère.

Je t'invite à ne jamais abandonner et à ne jamais baisser les bras malgrès l'immense tristesse que vous ressentez actuellement. Pour nous, fivettes il nous faut plus de temps, de la patience, de la persévérence pour faire un enfant. L'infertilité  peut amplifier la souffrance du deuil et çà se comprend parfaitement. Courage... Douces pensées à Romain

Je vais juste te faire part de mon expérience. Après la perte de mon ange, j'ai attendu 4 mois avant de voir une psy spécialisée dans le deuil périnatal. Je la voyais tous les 15 jours environ. Et cela m'a été très bénéfique. C'est le seul endroit ou je pouvais parler de mon enfant et de son absence. Après deux mois de séances, elle a commencé à me parler des AD que j'ai vigoureusement refusés par peur de l'accoutumance et des effets secondaires. Je ne voyais pas non plus dans les AD une solution à mon deuil. A la fin des AD, le deuil et l'absence de mon enfant seraient encore là !

Et finalement 8 mois après, mon état était tel que j'ai accepter à contre coeur, ne voyant plus aucune autre solution devant moi. La psy m'a beaucoup rassurée et expliquée les effets de cette médication. J'ai été traitée 7 mois durant à très très faible dose (dose enfant) car je suis très réceptive et ce dosage m'a permis de ne pas être un zombi, de ne pas avoir d'effets secondaires ... J'ai arrêté de mon fait avec l'accord du psy, progressivement. Je n'en ai jamais plus eu besoin depuis (10 mois).

Je ne recommande ni ne déconseille les AD. Je pense que j'ai eu confiance en mon psy et mon médecin généraliste à qui j'ai aussi demandé son avis. Après l'arrêt du traitement, j'ai pris de l'homéo et des fleurs de B, ce qui m'a permis de contrôler mes excès d'angoisse passagers. 

Les AD n'ont pas mis mon deuil de côté mais m'ont permis d'atténuer ma douleur pour pouvoir mieux avancer dans ce deuil.

Courage à toi. Le chemin du deuil est long et sinueux ...

Je suis d'accord aussi que les anti dépresseurs ne feront qu'apaiser temporairement ta douleur. Il faut vivre notre deuil au complet avec tout le mal qui peut nous faire afin de passer au travers, afin d'apprendre à vivre avec cette douloureuse épreuve.

merci pour tous vos messages, c'est vrai que d'etre lu par d'autres mamanges ca fait du bien de voir que malheureusement je ne suis pas seule. ca aide de voir comment vous vous faites pour gerer, faire avec ce manque, cette douleur...
hier j'etais tellement mal que je suis allee dans le centre ou je vois la psy; En effet ils m'ont conseille de prendre cet anti depresseur qui est tres faiblement dose. Car j'ai beau essaye d'aller jardiner, vor les amies, enormement discuter avec mes proches, plus le tps passe et plus je recule, j'ai l'impression que mes ressources s'epuisent malgres toute la bonne volonte que j'y mets.
je sais qu'il faut se prendre en main, que le tps fera les choses, mais les jours ou on se levent et qu'on est super mal comment gerer vous cela?
en tout cas je suis contente d'avoir trouver ce forum pour pouvoir echanger avec d'autres mamanges .merci a vous

Pour ma part, je me suis donné un coup de pied au tout début pour aller voir des amis qui étaient bien à l'écoute afin de leur raconter mon histoire. Ça m'a fait vraiment du bien! Sinon, je me défoule dans le sport: jogging, vélo, marche, tennis... Finalement, quand j'en ai envie, je pleure, j'écris dans un cahier, je parle à mon fils.
Quand je suis en crise, je vais sur le bord d'un cours d'eau ou dans la forêt et je parle à mon fils.
L'important, c'est de faire des choses qui te font du bien.

c'est vrai tu as raison c'est ce que j'essaie de faire

Bonsoir bali,

Je ne sais pas si je peux t'aider mais juste partager mon expérience.
Je suis dépressive depuis l'enfance. J'ai mis plusieurs années à l'accepter et à me soigner. Les antidépresseurs (notamment le seroplex) m'ont finalement beaucoup aidé malgré mes craintes (je suis infirmière et j'avais beaucoup d'a priori sur le sujet). J'en ai pris pendant 7 ans (j'en avais vraiment besoin, en fait, et même à fortes doses à certains moments) et j'ai surtout fais une thérapie. Bref. Quand j'ai décidé d'avoir un enfant, j'ai décidé d'arrêter, avec l'accord de ma psy qui me suis depuis des années. J'ai mis presque un an pour diminuer les doses très progressivement... Je n'en ai plus depuis deux ans.
Depuis que j'ai perdu mon ange, c'est effectivement très difficile mais j'ai bien conscience que rien ne me le rendra et que je dois avancer sur ce chemin coute que coute. Je suis donc très vigilante compte tenu de mes antécédents, mais pour l'instant, ma psy et moi-même sommes d'accord sur le fait que la souffrance et la déprime quelle engendre est "normale". Je ne prends donc pas d’antidépresseur pour le moment, juste un peu de xanax à petite dose pour m'aider à dormir.
Ce qui m'aide le plus c'est, comme dit précédemment, le fait d'en parler, notamment sur le site où l'on se sent tellement mieux compris qu'ailleurs, j'écris aussi, je lis beaucoup de livre sur le sujet ce qui m'aide à me rendre compte que c'est"normal" et a relativiser par rapport à la depression maladive.
Cependant, je recommande effectivement de consulter un médecin pour évaluer si c'est vraiment "normal" ou si un petit coup de pouce peut aussi éviter de stagner ou reculer. Je ne te connais pas, mais si tu as des idées noires, il faut en parler, c'est évident. Une faible dose peu suffire parfois, même très temporairement. Ou peut être se faire prescrire de l'homéopathie dans un premier temps, les fleurs de Bach, c'est très bien aussi.
Le traitement n'est pour moi qu'une béquille, ce n'est pas elle qui nous tient debout, c'est nous même, qui devons avancer coute que coute. Le traitement ne t'empêchera pas d'avoir à te booster pour autant, il peut juste aider si vraiment nécessaire.
En tout cas, l'essentiel quand on se sens dépassé, c'est d'en parler comme tu fais, c'est déjà bon signe (très bon réflexe) et de demander de l'aide. Pour un traitement médicamenteux, un médecin sera certainement plus adapté. La psy aussi. Pour le reste, les émotions, le ressenti, l'incompréhension ... on est là pour les exprimer, les partager, les écouter ...
Tout ceci est tellement difficile, et on le comprends toutes ici.
Je t'envoie plein de force et de courage.
Il y aura toujours quelqu'un pour te lire et te répondre alors n'hésite pas à t'exprimer, c'est primordial, je pense.
Tendres pensées et gros bisous à nos Anges

merci maman de tom.merci de votre lecture, conseil, ecoute....
c'est vrai que la limite entre la depression et le mal lie a ce qu'on vit n'est pas evidente. mais bon comme on me le dit souvent "derriere ce gros nuage un jour le soleil brillera de nouveau".
enfait je me dit qu'apres la reprise du travail (je suis également infirmiere), apres la DPA qui était prevu pour le 18octobre, ca  ira peu etre mieux.
je vis je pense comme vous toutes au jour le jour. y a des jours avec et des jours sans.
notre dossier au CECOS de lyon est de nouveau complet maintenant reste plus qu'a attendre qu'on nous appelle pour un prochain don et espérons un prochain miracle.
merci

Si l'attente du don d'ovocyte est trop long en France à cause de la liste d'attente, je te donne au cas où  (je touche du bois)  l'adresse de la PMA en Espagne où le délais d'attente de la FIV DO est plus réduite. Je croise très fort que ton dossier  fonctionne ici http://www.ginefiv.fr/cliniques_reproduction_assistee_fertilite_fiv.aspx
De douces pensées à Romain. Veille bien sur tes parents petit ange du ciel

Je pense que prendre des antidépresseurs n'est pas la solution bien au contraire.
Même si c'est dur il faut garder les idées clairs pour continuer d'avancer.
Je vois un psy depuis 2 mois, une fois par semaine qui me fait faire de la relaxation. Le premier quart d'heure je lui parle de mon état d'esprit, donc je pleure et le suivant c'est relaxation.
La psy de la maternité m'avais donner le numéro d'une de ses collègue près de chez moi qui n'a pas voulu me voir, trop de monde.
C'est mon médecin traitant qui me l'a conseillé en me disant qu'avec elle je n'aurais pas de médicament.
De toute façon, je n'en veux surtout pas.
La psy m'a dit que la relaxation équivaut à tous les antidépresseurs, le tout c'est de le faire aussi à la maison. De parler de notre mal être autour de nous et de pleurer quand on en a envi, surtout ne pas se retenir, avec le temps, ça s’atténuera. Je nous le souhaite en tous les cas.
Bon courage à toi!!